Acquisition – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Wed, 18 Dec 2024 21:00:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Acquisition – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Béton Provincial : les lock-outés manifestent devant les bureaux de l’entreprise https://www.csn.qc.ca/actualites/beton-provincial-les-lock-outes-manifestent-devant-les-bureaux-de-lentreprise/ Wed, 18 Dec 2024 15:12:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101506 Mis en lock-out à quelques jours de Noël par leur nouvel employeur, les 50 travailleurs des sites de LaSalle et de Longueuil ont rendu visite au siège régional de Béton Provincial, aujourd’hui, afin de manifester leur mécontentement face aux exigences déraisonnables de leur patron, André Bélanger.

« Béton Provincial veut nous affamer juste avant les Fêtes, il n’y a pas d’autre façon de dire les choses », de déclarer Gilles Marleau, président du syndicat. « On nous propose d’abolir notre régime de retraite, de mettre fin à nos assurances et de geler nos salaires pendant quatre ans. Et pour être sûr de nous saigner bien comme il faut, l’employeur décrète un lock-out à trois semaines de Noël. C’est dur de faire pire ! »

L’industrie du béton fonctionnant au ralenti durant la saison froide, la vaste majorité des employés aurait reçu ce mois-ci des avis de mise à pied leur donnant droit à l’assurance-emploi jusqu’à la fin du gel, vers la fin-mars. Or, en décrétant un lock-out, l’entreprise d’André Bélanger s’assure de les priver de prestations de chômage au cours des prochaines semaines.

« Si André Bélanger pense pouvoir casser ses travailleurs, c’est très mal nous connaître », prévient la présidente de la CSN, Caroline Senneville. « Avec l’appui de la CSN, les travailleurs seront en mesure de résister aussi longtemps qu’il le faudra. Ce n’est pas vrai qu’on va laisser André Bélanger faire main basse sur le secteur du béton en nivelant par le bas les conditions de travail des employés. »

Quatre ans de gel salarial

Les employés de Béton Provincial demandent une augmentation de 18 % sur quatre ans et le statu quo en matière d’assurance collective et de régime de retraite.

Le 7 novembre dernier, Béton Provincial déposait une offre financière au syndicat : gel salarial jusqu’en 2027, puis 2 % d’augmentation annuelle en 2028 et 2029. L’employeur exigeait aussi la fin de sa contribution au régime de retraite, correspondant à 5,5 % du salaire gagné, pour la remplacer par une « prime » de 0,50 $ l’heure travaillée. Béton Provincial demandait également l’arrêt du régime d’assurance actuel afin de le remplacer par un nouveau régime modulable, dorénavant payé par les employés.

Après avoir unanimement rejeté ces offres en assemblée générale, les employés avaient adopté un mandat de 10 jours de grève. Aucune de ces journées n’avait été utilisée avant le déclenchement du lock-out le 5 décembre dernier.

« En ciblant les salaires, le régime de retraite et les assurances, Béton Provincial veut s’attaquer au cœur de la rémunération des employés », déplore le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière, Jérémy Temes-Dubé. « L’inflation des dernières années a été très dure pour les travailleurs. Ce n’est pas vrai qu’on va laisser geler nos salaires sans se battre. »

Autrefois propriété de Demix Béton, les usines de Longueuil et de LaSalle ont été rachetées en avril 2024 par Béton Provincial, acteur de premier plan de l’industrie au Québec. Le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle-Longueuil)–CSN représente les 50 chauffeurs, mécaniciens et hommes de cour de ces deux sites. Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

]]>
La Cordée : des salarié-es syndiqués par amour du plein air https://www.csn.qc.ca/actualites/la-cordee-des-salarie-es-syndiques-par-amour-du-plein-air/ Thu, 12 Aug 2021 20:40:54 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80179 En septembre 2019, les 90 salarié-es des boutiques La Cordée de l’île de Montréal réalisaient une percée majeure dans le domaine du commerce de détail en devenant le premier syndicat québécois dans le secteur du sport et plein air. Deux ans plus tard, après un long parcours en montagnes russes, ils ont enfin une première convention collective en poche. Une entente marquée par les valeurs d’une jeune génération dont la portée pourrait inspirer l’ensemble du milieu syndical.

Les employé-es des deux boutiques de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent auront connu une aventure syndicale peu commune depuis leurs tout débuts. En février 2020, quelques mois après leur accréditation, les employé-es sont avisés que l’entreprise, en difficulté financière, s’est placée à l’abri de ses créanciers. Quelques semaines plus tard, les magasins subissent une fermeture forcée en raison de la pandémie. Puis, en août de la même année, La Cordée est rachetée par le groupe Mach, qui se spécialise dans l’immobilier, sans expérience aucune dans le domaine du plein air.

Malgré tout, ce groupe de syndiqué-es s’accroche et vient à bout d’un long marathon de négociations en conservant de précieux acquis et en obtenant des gains significatifs. Derrière cette détermination, il y a une lutte pour un principe fondamental : préserver la vocation de l’entreprise grâce notamment à un service de qualité s’appuyant sur l’expertise des employé-es.

Mais cette expertise découle d’une connaissance fine des produits, rendue possible par le maintien des rabais et de la location de matériel pour les employé-es, ainsi que la souplesse dans l’octroi des congés pour les projets d’aventure (ce qui permet de tester le matériel), nous rappelle Jeanne LaRoche. « C’était important pour nous de conserver ces acquis lors de la négociation, rappelle Jeanne, membre du comité de négociation et employée à la succursale du boulevard Saint-Laurent. Parce qu’à La Cordée, la qualité du service reste le cœur de la mission. On voulait s’assurer que, face à la vente en ligne qui augmente et la concurrence provenant de gros joueurs comme Décathlon, l’on puisse continuer de bien connaître nos produits pour se démarquer. »

Comme le secteur du commerce de détail est marqué par un roulement de personnel important, ce genre d’avantage comme les congés sans solde et les rabais pour les employé-es est non négligeable pour maintenir le personnel en place. « Dans ce secteur très compétitif, il aurait été facile de supprimer ce genre de chose », ajoute-t-elle.

Les syndiqué-es ont donc tenu leur bout et ont eu gain de cause pour inscrire ces pratiques de façon permanente dans la convention collective. « On tripe à faire ce travail-là et l’on veut que ça continue », lance-t-elle. C’est cette passion pour le plein air qui fait en sorte que de nombreux employés demeurent longtemps dans le giron de l’entreprise, et ce, malgré les salaires modestes. Ceux-ci ont tout de même été rehaussés dans l’ensemble, mais la militante syndicale souligne l’importance de la création d’une nouvelle échelle salariale qui reconnait davantage les années de services au sein de l’entreprise.

La reconnaissance de l’expertise
Au cœur de la démarche syndicale depuis les tout débuts, se trouve donc la question de la reconnaissance de l’expertise. « Ce sont des boutiques de quartier et l’on connaît nos clients. Mais on est aussi reconnus partout au Québec. Dans le domaine du ski, par exemple, des gens viennent de partout en province », rappelle-t-elle. « Avant d’être syndiqué-es, nous étions à risque de perdre cette expertise. Les produits vendus changeaient et les conseillères et conseillers sur les planchers avaient l’impression qu’ils n’étaient pas suffisamment consultés malgré leur connaissance du terrain. »

Pour des produits de qualité et écoresponsables
En s’affiliant avec la Fédération du commerce de la CSN, les employé-es ont donc voulu avoir leur mot à dire sur les produits offerts. D’une part, parce qu’ils sont bien au fait des tendances du marché et des feedbacks des clients, mais également parce qu’ils souhaitent s’assurer que les produits sont vraiment de qualité et durables, en cohérence avec l’image projetée par l’entreprise.

La récente convention collective permet de concrétiser ce souhait grâce à la création d’un comité paritaire sur les questions environnementales et l’offre de produits. Cette mesure novatrice dans le secteur du commerce du détail permettra de donner une voix aux employé-es afin de diminuer le suremballage notamment, une question qui tient à cœur aux travailleuses et des travailleurs préoccupés par les enjeux environnementaux.

Démocratie syndicale décentralisée
La participation à la naissance du syndicat était forte, rappelle Jeanne, mais il a fallu faire preuve de créativité afin de garder les troupes motivées à travers cette longue négociation de deux ans. Le syndicat a donc établi des structures démocratiques qui favorisaient la participation la plus large possible au sein d’un « Conseil des 16 », où siègent 16 syndiqué-es tenus informés du développement des négos et prêts à prendre le relai au sein du comité de négociation.

« Les membres du comité se sont montrés volontaires à céder leur place et tout le monde a participé à des degrés variables, souligne-t-elle. Ça a permis de faire émerger des voix créatives et de pourvoir des postes au comité de négociation. Nous avions le désir que tout le monde participe. »

Ce qui a aussi gardé ce groupe soudé malgré l’absence de contact en raison de la pandémie, « c’est le fait qu’on aime notre milieu de travail et que pour nous, ce n’est pas seulement une question de vente à tout prix. Parce que ce qu’on aime, c’est le plein air. D’avoir relevé le défi de la longueur de la négociation, du changement d’employeur et de la Covid a démontré à quel point on a été persévérants et qu’on tenait à nos objectifs. On a eu à affronter beaucoup de défis. »

Aujourd’hui, ce groupe d’employé-es visionnaires et insistants dans leur envie de faire partie de la solution peut être fier de ses gains. La longue attente en aura valu la peine. Nous leur devons aujourd’hui une fière chandelle. Espérons maintenant que leur initiative fasse des petits un peu partout.

]]>
Les travailleuses et travailleurs apaisés par l’annonce de la vente de plusieurs publications de TC Media https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-et-travailleurs-apaises-par-lannonce-de-la-vente-de-plusieurs-publications-de-tc-media/ Mon, 30 Apr 2018 18:20:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=67370 Le Syndicat de l’information de Transcontinental (SIT–CSN), la Fédération nationale des communications (FNC–CSN) et le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) sont rassurés par l’annonce de la vente de plusieurs publications TC Media de Montréal à la société canadienne présidée par Michael Raffoul.

« TC Media avait annoncé il y a plusieurs mois déjà son intention de vendre ces publications, explique Pascale St-Onge, présidente de la FNC–CSN. Les travailleuses et les travailleurs de ces nombreux journaux vivaient donc dans un climat d’incertitude depuis tout ce temps, ne sachant pas ce qu’il adviendrait de leurs emplois. Aujourd’hui, les craintes sont calmées par l’annonce de la vente et la volonté exprimée par l’acheteur de poursuivre les activités normales des publications ».

« Nous nous réjouissons que tous les emplois soient conservés, poursuit Joanna Pellus, présidente du SIT–CSN.  Nous attendons maintenant de rencontrer l’employeur afin de connaître plus amplement ses projets.  Nous en profitons aussi pour rappeler que les médias écrits ont besoin d’être soutenus par les gouvernements pour survivre et amorcer un virage numérique ».

« C’est une bonne nouvelle aujourd’hui pour les travailleuses et les travailleurs des médias écrits de la région de Montréal.  Ces publications de quartier bien ancrées chez la population sont une source d’information importante pour des milliers de Montréalaises et de Montréalais.  Nous souhaitons que les discussions à venir entre le syndicat et le nouvel employeur soient fructueuses », conclut Dominique Daigneault, présidente du CCMM–CSN.

]]>
Une annonce inquiétante pour le droit du public à l’information https://www.csn.qc.ca/actualites/une-annonce-inquietante-pour-le-droit-du-public-a-linformation/ Tue, 24 Apr 2018 20:42:25 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=67296 La Fédération nationale des communications (FNC–CSN) et le Syndicat des employé(e)s en communications de l’Abitibi-Témiscamingue (FNC–CSN) sont inquiets par l’annonce de l’acquisition de dix stations de radios de RNC Média par le groupe Cogeco. Le phénomène grandissant de concentration des médias au Québec est préoccupant pour les travailleuses et les travailleurs des communications, mais surtout pour la population des régions qui voit la diversité des sources d’information s’effriter.

« Nous craignons que cette fusion ait des impacts négatifs majeurs sur la diversité, la pluralité et la proximité de l’information transmise aux citoyennes et aux citoyens, explique Pascale St-Onge, présidente de la FNC–CSN. De plus, nous sommes préoccupés quant à l’avenir des emplois, car ces restructurations et transactions amènent souvent de nombreux bouleversements parmi les salariés ».

Dans le contexte de la crise de la presse écrite, la FNC–CSN rappelle toute l’importance du rôle des radios régionales dans la production et diffusion de l’information.

« Pour l’instant, il est trop tôt pour évaluer l’impact sur les emplois, explique Christian Bergeron, vice-président du Syndicat des employé(e)s en communications de l’Abitibi-Témiscamingue (FNC–CSN), mais il est clair pour nous que Cogeco doit préserver la mission régionale de RNC Média. Il en va de la qualité de l’information transmise à la population. Évidemment, nous garderons l’œil ouvert pour qu’il n’y ait pas de pertes d’emploi. »

« Le gouvernement et la population doivent se préoccuper de tous ces changements dans l’univers médiatique. L’information ne peut pas être considérée comme une simple marchandise qu’on peut vendre et s’échanger. Le droit du public à l’information doit être au cœur des décisions qui se prennent dans ce secteur », ajoute Pascale St-Onge.

La FNC–CSN suivra de près les audiences du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) en ce qui concerne le transfert de licence et l’autorisation de la transaction. Elle interviendra si les emplois sont affectés ou si elle perçoit un danger pour le droit du public à l’information.

]]>
Une transaction qui doit se faire dans le respect des droits des travailleurs https://www.csn.qc.ca/actualites/une-transaction-qui-doit-se-faire-dans-le-respect-des-droits-des-travailleurs/ Thu, 31 Mar 2016 16:33:06 +0000 http://refonte.csn.info/?post_type=csnqc_actualite&p=49028 La Fédération du commerce (FC-CSN), qui compte dans ses rangs les syndicats de cinq restaurants St-Hubert à Québec et Laval, prend acte de la transaction intervenue avec la compagnie ontarienne Cara et espère que les droits des salarié-es seront respectés tout au long du processus.

La FC-CSN s’attend à ce que les nouveaux propriétaires acceptent que les salarié-es de plusieurs établissements aient fait le choix de se syndiquer et que de nouveaux rapports de travail se soient ainsi développés. Pour Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN, « dans les établissements syndiqués, nous avons développé des relations avec les différents employeurs et nous demandons à ce que Cara maintienne le climat de travail actuel. »

Cara doit prendre conscience que les relations de travail peuvent être différentes à plusieurs égards au Québec. En ce sens, la FC-CSN se réjouit du maintien du siège social au Québec. « Il faut que les décideurs de la compagnie comprennent les réalités particulières des relations de travail au Québec. La proximité est donc un élément plutôt rassurant », affirme Michel Valiquette.

Finalement, la FC-CSN déplore qu’une fois de plus, le Québec soit dépossédé d’une grande entreprise qui occupe une place importante pour son économie.

]]>
Soyons prudents https://www.csn.qc.ca/actualites/soyons-prudents/ Wed, 18 Mar 2015 12:45:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/soyons-prudents/ C’est sans grande surprise que la Fédération nationale des communications (FNC-CSN) apprend la vente des journaux régionaux de Gesca au Groupe Capitales Médias dont l’un des dirigeants est l’ancien ministre libéral, Martin Cauchon.

Ainsi, Le Soleil, Le Nouvelliste, La Tribune, La Voix de l’Est, Le Droit, Le Quotidienet Le Progrès Dimanche sont maintenant propriété d’une compagnie peu connue qui a été créée il y a à peine deux jours, selon le registraire des entreprises du Québec.

« On se doutait bien que Gesca tentait de vendre ses journaux régionaux. On sentait un désintérêt de la part de la partie patronale de La Presse depuis un bon moment. Il était clair que La Presse prenait ses distances face aux journaux régionaux. De plus la compagnie refusait de nous révéler son plan d’affaires pour ses journaux régionaux. Il y avait anguille sous roche », soutient Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC.

Dans le contexte économique actuel et dans la conjoncture qui prévaut dans le domaine de la presse écrite, la FNC espère rencontrer les dirigeants du Groupe Capitales Médias afin d’avoir une discussion de fond sur leurs projets et leur vision d’avenir. Le Groupe Capitales Médias, qui est situé dans la ville de Québec, est très peu, sinon pas du tout connu, au même titre que ses intentions réelles. La bonne nouvelle est que M. Cauchon a sous-entendu qu’il maintiendrait les équipes en place. Il est, selon nous, primordial qu’il soit entouré de gens d’expérience et de professionnels de l’information puisque lui-même ne provient pas du milieu des médias.

« Plusieurs questions demeurent sans réponse pour le moment. Outre Martin Cauchon, qui est derrière Capitales Médias ? Est-ce que d’autres investisseurs sont impliqués ? Que compte faire M. Cauchon avec ses nouvelles acquisitions ? Favorisera-t-il une restructuration qui entraînera des pertes d’emplois ? Impossible de le savoir pour l’instant. La seule certitude que nous ayons, c’est que nous défendrons l’information régionale bec et ongles, ainsi que l’intégrité et l’indépendance de chacun des quotidiens comme on l’a toujours fait », conclut Mme St-Onge.

La direction de Capitales Médias doit tenir une conférence téléphonique en après-midi avec les présidents des différents syndicats des journaux impliqués dans la transaction.

La FNC représente la majorité des employé-es de La Presse et des journaux régionaux qui ont été vendus aujourd’hui.

]]>
Les travailleuses et les travailleurs prêts à contribuer à la relance des activités hôtelières https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-et-les-travailleurs-prets-a-contribuer-a-la-relance-des-activites-hotelieres/ Fri, 28 Mar 2014 10:10:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/les-travailleuses-et-les-travailleurs-prets-a-contribuer-a-la-relance-des-activites-hotelieres/ Devant l’annonce de l’acquisition de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des Congrès par la compagnie sœur de Centre d’achats Beauward ltée, la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) a décidé d’appuyer le Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS), en grève depuis le 28 octobre 2012. Le syndicat est ouvert à rencontrer les nouveaux acquéreurs lorsque la transaction sera conclue.

« Nous saluons le fait que Centre d’achats Beauward ltée est une entreprise québécoise, qui œuvre dans la communauté maskoutaine depuis 40 ans », indique d’entrée de jeu le trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce, Michel Valiquette

« Mieux encore, nous nous réjouissons que le directeur général de Centre d’achats Beauward Ltée, monsieur André Brochu, soit intervenu en faveur du changement au règlement de zonage proposé par la Ville de Saint-Hyacinthe lors d’une réunion du conseil de ville, tel qu’il appert au procès-verbal le 6 juin 2013 dernier. Ce règlement limite les usages autorisés à l’égard de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des Congrès, », rappelle monsieur Valiquette.

Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région maskoutaine s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son centre des congrès. Leur fermeture est donc désastreuse pour le développement économique et social de la ville tout entière, mais plus particulièrement pour les 180 travailleuses et travailleurs de l’hôtel, qui ont consacré temps et amour à cet emblème régional.

]]>
Eddy Savoie invité à respecter le consensus politique et économique https://www.csn.qc.ca/actualites/eddy-savoie-invite-a-respecter-le-consensus-politique-et-economique/ Mon, 17 Mar 2014 16:50:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/eddy-savoie-invite-a-respecter-le-consensus-politique-et-economique/ Le Conseil central Québec Chaudière-Appalaches (CSN), la Fédération du commerce (CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) tiennent à mettre en garde le magnat des résidences pour personnes âgées Eddy Savoie, qui a annoncé aujourd’hui avoir acheté l’immeuble du Loews Le Concorde, un peu plus d’un mois après sa fermeture. Le maintien de la vocation hôtelière est la seule option viable et à valeur ajoutée pour l’immeuble iconique du centre-ville de Québec : le tourisme d’affaires, le tourisme de loisir, le développement commercial et l’emploi s’en trouvent directement affectés. Les acteurs socioéconomiques et politiques de Québec, le maire en tête, tiennent absolument à cette vocation et la CSN les encourage à continuer de viser cet objectif essentiel.

« Nous l’avons dit maintes fois et nous le répétons : la ville de Québec ne peut pas se permettre de perdre cet hôtel. Le maire, tout comme une série d’acteurs socioéconomiques, abonde dans le même sens et ne désire pas changer le zonage nécessaire au projet de monsieur Savoie. D’ailleurs, on voit bien que la vitalité économique du centre-ville de Québec est le moindre de ses soucis. Alors que la ville a décidé de procéder à une étude sur les impacts qu’aurait un changement de zonage, Eddy Savoie décide d’en passer outre les résultats pour imposer sa seule vision, en se plaçant comme intermédiaire. Dorénavant, lui seul contrôle le message sur l’avenir de cet immeuble », a déploré madame Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches.

La Fédération du commerce (CSN), de son côté, indique que cette annonce d’achat survient à un bien drôle de moment, alors que les démarches de concertation avec des acquéreurs potentiels entamées avant la fermeture s’étaient maintenues et poursuivies. « Nous ne sommes pas en mesure d’évaluer l’impact de cet achat pour le moment, mais, chose certaine, si Eddy Savoie désire devenir propriétaire et maintenir la vocation hôtelière de l’immeuble, on lui offre toute notre collaboration, à cette seule et unique condition, comme pour n’importe quel acquéreur d’ailleurs. Chose certaine, nous serons à pied d’œuvre pour protéger les droits des travailleuses et des travailleurs du Loews Le Concorde dans tous les scénarios possibles», a pour sa part affirmé monsieur Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce.

La vice-présidente de la CSN, madame Denise Boucher, invite monsieur Eddy Savoie, président et porte-parole des Résidences Soleil, à observer scrupuleusement le consensus politique et économique à l’égard de l’immeuble au restaurant tournant. « Monsieur Savoie ne doit pas chercher à promouvoir ses intérêts personnels, alors qu’un consensus politique et économique des acteurs de la ville de Québec et du gouvernement se dégage clairement du côté de la vocation hôtelière du 1225, Cours du Général de Montcalm. C’est un consensus qui vise le bien de la communauté dans une ville où l’industrie touristique est un moteur économique important. Des organismes comme l’Office du tourisme de Québec et l’Association des commerçants de la Grande Allée, ainsi que le maire de Québec, monsieur Régis Labeaume, la ministre responsable de la Capitale nationale, madame Agnès Maltais et le ministre délégué au Tourisme, monsieur Pascal Bérubé, ont abondé en ce sens », rappelle la leader syndicale.

]]>