« Le Conseil du trésor doit nous entendre »

Des centaines de travailleuses et travailleurs du Regroupement du personnel de soutien de l’aide juridique ont manifesté ce midi devant les bureaux du Conseil du trésor à Québec pour faire débloquer la négociation sur les enjeux de rémunération. Ils entament leur 5e journée de grève.

« Le Conseil du trésor doit nous entendre ce midi. C’est lui qui donne les mandats à la partie patronale. Cette dernière est fermée à nos demandes monétaires. Nous sommes donc venus à Québec pour exprimer nos demandes directement au donneur de mandats », affirme Josée Désilets, présidente du Regroupement du personnel de soutien de l’aide juridique.

« Le Conseil du trésor détient la clé pour mettre fin à cette grève. Il ne manque que quelques éléments financiers à régler. Ils sont ici aujourd’hui parce qu’ils sont déterminés à obtenir de meilleures conditions de travail », explique Jimmy Ducharme, président du secteur des organismes gouvernementaux de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN.

«  Le personnel de soutien de l’aide juridique a le droit, au même titre que d’autres organisations du secteur public, d’avoir une clause d’IPC, afin de s’assurer que leur augmentation salariale suive celle du coût de la vie », poursuit Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.
Les salarié-es réclament, entre autres, une prime pour les formatrices et formateurs et une prime pour l’usage d’une langue seconde. Des demandes sectorielles sont également sur la table afin de répondre aux enjeux de rétention des différentes régions.

« Ces travailleuses et travailleurs sont un pilier de l’aide juridique, un service important pour les plus démunis de notre société. Leur travail dans l’ombre est indispensable et il mérite d’être reconnu avec une rémunération en ce sens », de conclure François Proulx Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN).

À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.

La Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

L’homme d’affaires André Bélanger de Béton Provincial dénoncé à Rivière-du-Loup

Plus de 250 manifestantes et manifestants se sont rassemblés au centre-ville de Rivière-du-Loup, ce midi, pour dénoncer les méthodes fortes employées par le PDG de Béton Provincial, André Bélanger, dans le conflit qui l’oppose à la cinquantaine de travailleurs de ses usines de LaSalle et Longueuil.

Mis en lock-out par Béton Provincial à quelques jours de Noël, les privant ainsi des prestations de chômage durant la période creuse de l’hiver, plusieurs de ces travailleurs en lock-out ont fait le déplacement jusqu’à Rivière-du-Loup aujourd’hui pour prendre part à la manifestation. Ils étaient accompagnés des représentantes et des représentants des syndicats de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et du Conseil central du Bas-Saint-Laurent.

« Voilà maintenant six mois que Béton Provincial nous a jetés à la rue, privant de revenus les familles de 50 travailleurs », a déploré le président du syndicat, Gilles Marleau. « À la table de négociation, c’est toujours la même fermeture de l’employeur : gel de nos salaires pendant quatre ans, abolition de notre régime de retraite et diminution draconienne de sa contribution à notre régime d’assurance. Ne pas bouger de position en six mois, on ne peut pas dire que ça s’appelle de la négociation. »

Pour le président de la FIM–CSN, Kevin Gagnon, il est temps pour André Bélanger d’envoyer de véritables mandats à ses négociateurs afin d’en arriver à un règlement satisfaisant pour les deux parties. « Le syndicat a fait énormément d’ouvertures lors des dernières rencontres de négociation. Il est temps pour Béton Provincial de faire le bout de chemin qui lui revient. »

Nouvellement élue à la présidence du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Liette Ross a tenu à témoigner de la solidarité des syndicats de la région envers les lock-outés de Béton Provincial. « Ce n’est pas vrai que nous allons laisser André Bélanger niveler vers le bas les conditions de travail de tout le secteur du béton au Québec. Nombreux sont les syndicats CSN de la région qui ont été solidaires en contribuant au fonds de grève des lock-outés de Béton Provincial afin qu’ils puissent tenir la minute de plus et obtenir un règlement satisfaisant. »


À propos

Autrefois propriétés de Demix Béton, les usines de Longueuil et de LaSalle ont été rachetées en avril 2024 par Béton Provincial, acteur de premier plan de l’industrie au Québec. Le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle–Longueuil)–CSN représente les 50 chauffeurs, mécaniciens et hommes de cour de ces deux sites.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Le personnel de l’aide juridique retourne en grève ce matin

Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique affilié à la CSN a décidé de déclencher la grève une seconde fois pour faire comprendre à l’employeur qu’il tient à ses demandes sectorielles et de rémunération.

« Notre vis-à-vis doit comprendre que dans une négociation, nous sommes deux. Il ne peut pas simplement dire non à nos demandes sectorielles. Ce n’est pas négocier, ça ! Nous lui avons clairement démontré notre volonté de régler, c’est à son tour de nous offrir les améliorations souhaitées à nos conditions de travail », affirme la présidente du Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique, Josée Désilets.

Les salarié-es réclament, entre autres, une clause d’IPC dans leur convention collective comme elle a été offerte au secteur public, une prime pour les formatrices et formateurs et une prime pour l’usage d’une langue seconde. Des demandes sectorielles sont également sur la table : stationnement gratuit dans toutes les régions et une prime d’éloignement pour la Côte-Nord.

« L’employeur ne peut continuer ainsi et tenir pour acquis ses employé-es qui souhaitent juste améliorer leur sort. Il doit prendre acte de leurs besoins et y répondre positivement », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Ce retour à la grève ce matin devrait faire comprendre à la partie patronale que les salarié-es sont déterminés comme jamais à obtenir des améliorations à leurs conditions de travail. L’employeur devrait être sensible aux demandes légitimes du personnel qui fait fonctionner l’aide juridique au quotidien », conclut la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleurs et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

8 syndicats du regroupement de l’aide-juridique (FEESP–CSN)

STT de bureau de l’aide juridique de la Côte-Nord–CSN
SE de soutien du C. C. juridique de l’Outaouais–CSN
SE de la Commission des Services juridique–CSN
SE de l’aide juridique de Québec–CSN
SE de soutien de l’Aide juridique de l’Estrie–CSN
S du personnel de soutien du centre communautaire juridique Bas-Saint-Laurent/Gaspésie–CSN
SE du centre communautaire juridique de la Rive-Sud–CSN
S du personnel de soutien de l’aide juridique de la Mauricie Bois-Francs–CSN

Une négociation qui doit s’accélérer

À l’issue d’une tournée provinciale de consultations en assemblée, le secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constate que les paramédics de tout le Québec ont voté à plus de 99 % en faveur du déclenchement d’une grève générale, au moment opportun.

À l’occasion d’une rencontre de négociation aujourd’hui, à Québec, le comité de négociation des paramédics aura l’occasion d’indiquer à la partie patronale que les paramédics sont maintenant prêts à déclencher la grève si cela s’avère nécessaire. Rappelons que les conventions collectives des 3400 paramédics membres de la CSN sont échues depuis le 31 mars 2023, soit plus de deux ans.

« On demande à la partie patronale de passer en vitesse supérieure, explique le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN », Jean Gagnon. « À l’heure actuelle, on nous a déposé plusieurs principes et très peu d’éléments concrets. Selon les explications que nous avons reçues jusqu’à maintenant, les offres patronales n’aideront en rien à attirer de nouveaux paramédics dans la profession, ni à les retenir ! »

« On nous présente des offres salariales inférieures à ce que le gouvernement a négocié dans les autres secteurs », enchaîne-t-il. « Les employeurs nous demandent d’accepter plein de reculs à nos conditions de travail et ils ne répondent même pas à nos propres priorités, bien que nous les ayons expliquées à plusieurs reprises. Nos vis-à-vis en négociation ne semblent pas avoir les mandats nécessaires pour avancer. Assez, c’est assez ! Si on doit déclencher cette grève parce qu’on a l’impression qu’on n’avance plus à la table, le gouvernement de la CAQ en sera le seul responsable. »

Du côté de la partie syndicale, l’équipe de négociation est entièrement disponible pour s’engager dans une intensification afin de conclure une entente satisfaisante dans les meilleurs délais. « Nous invitons le gouvernement à profiter du fait que plusieurs ententes de principe ont été conclues au cours des derniers jours dans les organismes gouvernementaux pour créer du mouvement à la table de négociation des paramédics », poursuit la vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamps. « Il n’y a vraiment aucune raison pour le gouvernement de laisser traîner cette négociation ! Il faut mettre les bouchées doubles. Côté syndical, nous sommes prêts ! »

Enjeux
En plus d’une amélioration de leur rémunération pour refléter pleinement leurs responsabilités et compétences, les paramédics revendiquent, entre autres, le respect des horaires de travail, afin de lutter contre l’explosion des heures supplémentaires, et la bonification du régime de retraite, pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante, physiquement et mentalement.

À propos
Le secteur préhospitalier de la FSSS–CSN regroupe du personnel dans tout le Québec notamment près de 3400 paramédics. Ceux-ci travaillent pour la société d’État Urgences-santé, dans le Grand-Montréal, pour une coopérative ou encore pour une entreprise privée, tant dans les grandes villes que dans les secteurs ruraux.

La grève à l’aide juridique est suspendue

À la suite d’une offre de la partie patronale d’un blitz de négociation intensif cette semaine, les huit syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique affiliés à la CSN ont accepté de suspendre leur grève.

« Nous avons eu des échanges avec la partie patronale tout l’après-midi vendredi dernier afin de trouver une façon d’accélérer le processus de négociation. Mais qu’on se le dise, si les parties ne parviennent pas à régler quelques enjeux cette semaine, nous sommes toujours prêtes à retourner en grève », a affirmé la présidente du Regroupement du personnel de soutien de l’aide juridique, Josée Désilets.

Rappelons que les membres du regroupement veulent qu’une seule convention soit mise en place pour tous les syndicats, offrant ainsi les mêmes avantages et une méthode d’application uniforme. Ils souhaitent entre autres à ce que les règles concernant le télétravail, le stationnement et l’horaire soient les mêmes pour tous.

À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.

Les employé-es de soutien de l’aide juridique déclenchent la grève

Les huit syndicats affiliés à la CSN du Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique déclenchent la grève à 9 h ce matin. Les travailleuses et les travailleurs dénoncent la lenteur de la partie patronale à la table de négociation.

« Ça fait deux ans qu’on négocie et l’employeur refuse toujours d’avancer sur nos demandes. Après les votes de grève, nous avons senti une volonté de négocier de la partie patronale. C’était tout nouveau. On a fixé des séances en comité restreint pour accélérer le processus. Mais, ça n’avance pas assez vite. L’employeur doit comprendre que nous voulons régler maintenant », affirme la présidente du regroupement, Josée Désilets.

Pour une convention collective juste

Les salarié-es souhaitent uniformiser leurs conventions collectives et qu’elles soient appliquées de la même manière dans tous les bureaux. Ils souhaitent normaliser les enjeux suivants : les horaires de travail variables, le télétravail, l’intégration des nouvelles et des nouveaux et la définition des titres d’emploi. En ce moment, ces éléments sont appliqués selon le bon vouloir du directeur local.

Avec cette grève, les syndiqué-es veulent démontrer leur détermination à améliorer leurs conditions de travail.

« Depuis trop longtemps, leurs conditions de travail changent en fonction des régions où ils travaillent. Leur quotidien varie au gré de la volonté du gestionnaire régional. Ils devraient tous évoluer avec les mêmes conditions de travail, peu importe leur port d’attache », déclare Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Pallier le gel d’embauche

« L’employeur veut mettre en place un bassin de secrétaires pour pallier les absences non remplacées, résultat du gel d’embauche imposé par le gouvernement. Personne ne veut de ce bassin; pas même les avocates et les avocats avec qui les secrétaires travaillent. L’austérité ne doit pas se faire sur le dos du personnel de soutien », croit Caroline Senneville, présidente de la CSN.

 

À propos

Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le personnel de soutien de l’Aide juridique adopte un mandat de grève

Les huit syndicats CSN du Regroupement du personnel de soutien de l’Aide juridique se sont dotés d’un mandat de grève de 10 jours avec un appui à 87 %. En négociation depuis deux ans, les travailleuses et les travailleurs en ont assez de la lenteur du processus.

Maintenant que les syndicats ont obtenu un mandat de grève avec une bonne majorité, le comité de négociation syndical s’attend à un changement de ton de la partie patronale lundi à la prochaine séance de négociation. S’il n’y a pas d’avancées significatives de la part de l’employeur, ils sont prêts à déclencher la grève.

Pas d’avancées
En deux ans, il n’y a aucune avancée à la table de négociation. « L’employeur n’a démontré aucune ouverture à nos demandes qui sont pourtant raisonnables. Nous demandons, en gros, que nos conditions de travail soient appliquées équitablement à travers le Québec, et non pas selon le bon vouloir du gestionnaire local. C’est une question de justice. Nous voulons toutes et tous un horaire variable, une politique de télétravail appliquée de la même façon partout, une meilleure intégration des nouveaux salarié-es et la même définition des titres d’emploi partout », déclare Josée Désilets, présidente du regroupement.
Les séances de négociations sont trop peu nombreuses, selon le syndicat. Les travailleuses et les travailleurs se sentent négligés par le Conseil du trésor. Avec ce mandat, ils veulent démontrer leur détermination à améliorer leurs conditions de travail.

Fin de la discrimination
« Parce qu’ils sont des employé-es de bureau, ils n’ont pas les mêmes droits que les avocats. Pourquoi paie-t-on le stationnement des avocats, mais pas celui du personnel de soutien ? Pourquoi donne-t-on une prime d’éloignement aux avocats en région, mais pas au personnel de soutien ? C’est une question de justice et d’équité », croit Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« À cause du gel d’embauche imposé par le gouvernement du Québec en novembre dernier, l’employeur veut mettre en place un bassin de secrétaires pour pallier les absences non remplacées. Mais personne n’en veut, même pas les avocates et les avocats avec qui elles travaillent. L’austérité ne doit pas se faire sur le dos du personnel de soutien », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Une vaste coalition dénonce l’échec annoncé de la réforme du‬ ‭régime forestier‬ ‭

Une vaste coalition rassemblant‬‭ un large éventail d’acteurs‬‭ de la‬ forêt – groupes environnementaux, organisations syndicales représentant les travailleuses et les travailleurs de‬ la filière forestière québécoise, dont la FIM–CSN, gestionnaires de zecs et de pourvoiries – condamne le‬ projet de loi no 97 déposé par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina. Les‬ organisations parlent d’une même voix pour dénoncer l’échec annoncé de la réforme du‬ régime forestier si ce projet de loi, longuement attendu, n’est pas revu en profondeur,‬ puisqu’il ne répond ni aux enjeux actuels ni aux défis à venir.‬

Des reculs environnementaux et sociaux‬

‭Les organisations dénoncent d’importants reculs environnementaux et sociaux,‬‭ notamment‬ la concentration du pouvoir décisionnel vers le forestier en chef et les aménagistes‬ forestiers régionaux,‬‭ un zonage qui cède minimalement‬‭ 30 % du territoire forestier public à‬ l’industrie‬, l’abolition des Tables de gestion intégrée‬‭ des ressources et du territoire,‬ l’affaiblissement de la‬‭ définition de l’aménagement‬‭ écosystémique et un flou dans le‬ mécanisme de con‬‭sultation du public et des acteurs‬‭ du milieu.‬La coalition demande à la ministre une réelle modernisation du régime forestier qui assure‬ une foresterie véritablement durable et inclusive au Québec‬‭. Cette réforme doit être‬ impérativement‬‭ couplée à une nouvelle stratégie de‬‭ développement industriel et de transition‬ juste, qui permettront ensemble de diminuer les pressions sur les écosystèmes et les‬ espèces, d’apaiser les conflits avec les autres usagères et usagers de la forêt, de répondre aux menaces‬ tarifaires, d’assurer la pérennité des emplois et d’adapter les forêts à la crise climatique.‬

Absence de véritable dialogue social‬

Les organisations dénoncent aussi un processus opaque ayant mené à la rédaction de ce‬ projet de loi et l’absence d’un véritable dialogue social sur cette importante réforme. Les‬ propositions qui s’y retrouvent n’ont pas fait l’objet d’une consultation de la société civile en‬ bonne et due forme, outre durant des rencontres à huis-clos, liées à des ententes de‬ confidentialité.‬

Sommet sur la forêt le 20 mai prochain : mobilisation pour une vision commune du‬ régime forestier‬

Les organisations estiment que le secteur de la forêt n’a pas besoin d’une réforme‬ polarisante, mais d’un dialogue inclusif pour trouver des solutions durables. C’est pourquoi‬ les organisations syndicales représentant les travailleuses et les travailleurs de la filière forestière québécoise‬ organisent le Sommet sur la forêt, qui se tiendra le 20 mai prochain à Saguenay. Cet‬ événement rassemblera une diversité d’acteurs du milieu forestier désireux de contribuer à‬ l’avancement d’une foresterie durable et équitable, en explorant des alternatives aux enjeux‬‭ actuels et en abordant de manière concrète la question de la transition juste du secteur‬ forestier. Les organisations demandent à la ministre de modifier son projet de loi à la suite‬ des discussions et des propositions qui émaneront de ce sommet.‬

CITATIONS‬

« La réforme proposée ne permettra pas de résoudre la crise économique, sociale et‬ environnementale en forêt. Si le projet de loi 97 n’est pas modifié, cette réforme va attiser la‬ contestation et les tensions sociales, fragiliser davantage les écosystèmes forestiers, rendre‬ nos forêts plus vulnérables aux changements climatiques, nuire à la prévisibilité et précariser‬ les travailleurs, les travailleuses et les communautés qui dépendent d’une forêt en bonne‬ santé »,‬‭ Alice-Anne Simard, directrice générale de‬‭ Nature Québec‬‭.‬

« Dans sa forme actuelle, le projet de loi visant à moderniser le régime forestier est un‬ rendez-vous raté avec la protection du territoire, des écosystèmes et des espèces. C’est le‬ fruit d’un ministère état dans l’état qui impose sa vision industrielle étroite sans véritable‬ égard aux autres missions gouvernementales et autres usagers. Ce nouveau régime‬ contient tous les ingrédients pour nuire à l’acceptabilité sociale, à la pérennité des emplois et‬ à la protection d’une ressource collective chère aux Québécoises et aux Québécois, notre forêt publique »,‬‭ Alain‬ Branchaud, directeur général à la SNAP Québec‬‭.‬

« Face à la crise économique que traverse l’industrie forestière et à la nécessité de‬ préserver les écosystèmes, les travailleurs et travailleuses sont à la recherche de solutions‬ pérennes. Malgré les prétentions de la ministre, ce projet de loi échouera à protéger les‬ emplois tout en attisant les tensions déjà palpables avec de nombreux partenaires du milieu‬ forestier. Les conflits créeront une plus grande imprévisibilité et un environnement d’affaires‬ qui éloignera les investisseurs dont nous avons cruellement besoin. Pour rendre nos emplois‬ durables, nous avons besoin d’un approvisionnement en bois fiable et d’une nouvelle‬ stratégie industrielle pour la filière. Sur ces deux fronts, le projet de loi rate sa cible »,‬‭ Daniel‬ Cloutier, directeur québécois d’Unifor‬‭.‬

« Nous avons participé activement tout au long du processus qui nous laisse profondément‬ déçus du projet de loi visant la réforme du régime forestier. Il doit impérativement faire l’objet‬ de travaux supplémentaires, car il ne répond ni aux attentes ni aux besoins de protection du‬ territoire, de la biodiversité et du développement des activités à plus faible impact‬ environnemental, comme les activités fauniques, récréotouristiques et de villégiature. De‬ surcroît, la vision proposée accentuera les iniquités dans le dialogue social au bénéfice de la‬ productivité ligneuse, tout en mettant en péril la protection de la forêt publique et le‬ développement économique régional durable et moderne »,‬‭ Myriam Bergeron, directrice‬ générale de la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs et de la Fédération‬ québécoise pour le saumon atlantique‬‭.‬

« Ça fait des années que le secteur forestier passe d’une insécurité à l’autre, dans l’attente d’une véritable évolution. Les personnes et les communautés qui en vivent ont attendu‬ longtemps, et ce qui est sur la table aujourd’hui reste flou et grandement incomplet.‬ Certaines pistes sont intéressantes, mais leur mise en œuvre soulève encore trop‬ d’inconnus. Ce qu’on a devant nous, ce sont des bases de travaux qui laissent en suspens‬ une foule de questions et d’incertitudes. Ce qu’on souhaite, c’est un régime forestier inclusif,‬‭ capable d’assurer la pérennité des emplois et la vitalité des communautés. Pour y arriver, il‬ faudra sécuriser et impliquer l’ensemble des intervenantes et intervenants, et espérer une écoute réelle lors‬  des études du projet de loi »,‬‭ Luc Vachon, président‬‭ de la Centrale des syndicats‬ démocratiques (CSD)‬‭.‬

‭«Qu’on assure un approvisionnement stable aux entreprises, c’est légitime. Mais le faire‬ sans dialogue réel, sans diversification, sans créer davantage de transformation ici même au‬ Québec, c’est rater une occasion historique. La ministre prétend parler en notre nom, il‬ faudrait qu’elle commence par nous écouter. On ne bâtira pas une foresterie durable en‭ sacrifiant la voix de ceux et celles qui en vivent »,‬‭ Nicolas Lapierre, directeur adjoint,‬ Syndicat des Métallos‬‭.‬

‭« Le gouvernement parle d’aménagement durable, mais oublie des acteurs de première‬ ligne qui aménagent, entretiennent et protègent activement nos forêts publiques depuis des‬ décennies. Nous sommes des passionnés de la forêt, engagés dans nos communautés et‬ avons une vision de développement durable pour nos territoires visités par plus d’un‬ demi-million de Québécoises et de Québécois chaque année. Ce projet de loi nous inquiète par son absence de‬ vision intégrée et de cohérence économique »,‬‭ Dominic‬‭ Dugré, président – directeur‬ général de la Fédération des pourvoiries du Québec.‬

« Pour les travailleuses et les travailleurs, on déplore que le projet‬‭ de loi ne contienne pas de conditions claires‬ pour que les compagnies puissent avoir droit aux volumes de bois de notre forêt publique.‬ Ce bois devrait soutenir le développement des régions, ça devrait être clair, dans la loi, et ne‬ pas dépendre du bon vouloir du ou de la ministre qui sera en place quand un industriel voudra‬ déménager nos jobs. Le projet de loi de la ministre Blanchette Vézina laisse‬ malheureusement 100 % de la planification dans les mains de l’industrie forestière. Dès le‬ rapport Coulombe, qui a suivi le film L’erreur boréale, on savait déjà que c’était une erreur.‬ Ça l’est encore. On s’inquiète aussi de l’aménagement intensif qui est prévu dans le tiers de‬ nos forêts. Ça risque de nous faire perdre la certification environnementale FSC qui est‬ importante pour vendre notre bois, notamment en Europe. Cet aménagement intensif devrait‬ être discuté et planifié, notamment avec celles et ceux qui effectuent le travail et avec les Premières‬ Nations‬»,‬‭ Dominic Tourigny, vice-président de la‬‭ FIM–CSN.‬

À propos‬

Les organisations signataires de ce communiqué comprennent : Nature Québec, Unifor‬ Québec, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), le Syndicat des Métallos, la‬ Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), la Société pour la nature et les parcs‭ (SNAP Québec), la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs, la Fédération des‬ pourvoiries du Québec et la Fédération québécoise pour le saumon atlantique. Ces‬ organisations se rassemblent pour défendre un avenir durable et équitable pour les forêts du‬ Québec, dans le respect des communautés et des écosystèmes.‬

STT Viandes du Breton | Section Contrôle de qualité (FC–CSN)

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 16 janvier 2025, le Syndicat des travailleuses et travailleurs Viandes du Breton–CSN, Section Contrôle de qualité, a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es détecteurs de défauts ».

Les travailleuses et les travailleurs de cette usine ont fait le choix de joindre les rangs de la CSN afin de se donner de meilleurs moyens pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs Viandes du Breton–CSN sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Bas-Saint-Laurent et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Pour que la gratuité, l’accessibilité et l’universalité ne soient pas qu’un poisson d’avril

Si la réforme Dubé est bel et bien engagée, ses promesses semblent avoir été avalées par les flots de cet immense rebrassage de structures. Créature de la CAQ, l’agence de gestion Santé Québec nous montre déjà, après à peine quatre mois, qu’elle est beaucoup plus intéressée à privatiser le réseau public qu’à le décentraliser et en assurer la pérennité. Le cuisinier a beau porter un nouveau chapeau, la recette suivie par l’agence demeure la même : couper dans les budgets des établissements publics pour mieux justifier le détournement des fonds publics vers des soins et services privatisés, avec une marge de profit à la clé.

La Coalition Solidarité Santé (CSS) profite de la période entourant le 1er avril pour alerter les Québécoises et les Québécois à l’urgence d’agir et elle dénonce les fausses promesses faites par le ministre Dubé quant à la réforme en santé et services sociaux. Dans la région, la CSS a fait des visites dans l’ensemble des bureaux des député-es de la région pour dénoncer cette réforme.

« Les décisions de la CAQ en santé et services sociaux n’ont pas amélioré le réseau public, déplorent les porte-paroles de la CSS lors des visites des bureaux des député-es. Force est plutôt de constater une explosion de l’offre de soins et services à but lucratif pendant que le réseau public peine plus que jamais à accomplir sa mission. Après avoir centralisé tous les établissements publics au sein d’une seule entité, Santé Québec, le gouvernement lui donne comme première mission de couper 1,5 milliard $. La réforme Dubé promettait d’améliorer l’accessibilité aux services pour la population : n’était-ce qu’un leurre ? ». Pendant que l’on coupe dans le réseau public, on ouvre les vannes au secteur privé à but lucratif : un non-sens!

« Au coeur de ces services, on trouve des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs dévoués au quotidien qui n’ont aucun mot à dire sur des décisions prises à Québec par une équipe de “top-guns” qui ne connaissent rien à la réalité sur le plancher », enchaîne Véronique Verreault de Solidarité populaire 02 et porte-parole de l’évènement. « Nous pensons que le gouvernement fait fausse route : au contraire, il faut décentraliser la gestion du réseau et fermer la porte à l’expansion du secteur privé ».

« La privatisation du réseau de la santé est la conséquence du désengagement grandissant de l’État envers son filet social. Cela nous fait craindre un délestage supplémentaire vers les organismes communautaires autonomes qui seront encore malheureusement considérés comme de simples prestataires de services, mettant au passage en péril leur autonomie », ajoute Véronique Verreault.

La privatisation et la centralisation accrues du réseau de la santé et des services sociaux pavent la voie à un système de soins inéquitable, coûteux et inefficace, mettant du même coup en péril la gratuité, l’accessibilité et l’universalité des soins et services.

Syndicat des travailleuses et des travailleurs du BMR de Matane (FC–CSN)

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 18 novembre 2024, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du BMR de Matane–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail ».

Les travailleuses et les travailleurs de cette quincaillerie ont fait le choix de joindre les rangs de la CSN afin de se donner de meilleurs moyens pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Bas-Saint-Laurent et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Fermeture temporaire du Musée régional de Rimouski : les travailleuses et travailleurs déplorent avoir été mis de côté

À la suite de l’annonce ce matin de la cessation temporaire des activités culturelles du Musée régional de Rimouski, les travailleuses et les travailleurs demandent à la direction et à l’administration de s’asseoir avec eux pour planifier la suite des choses.

« Nous savons que le Musée est en difficulté depuis quelques mois. Nous avons tendu la main à plusieurs reprises à l’administration et à la direction afin de trouver ensemble des pistes de solutions pour redresser la situation. Malheureusement, jusqu’à maintenant, cette main tendue a été ignorée. Et ce matin, les travailleuses et les travailleurs du musée se retrouvent acculés au pied du mur. Nous demandons aux dirigeantes et aux dirigeants d’agir avec plus de transparence et de nous impliquer concrètement dans la suite des choses. Après tout, c’est nous qui faisons fonctionner le Musée et nous avons toutes et tous à cœur la poursuite de ses activités », déclare Éloïse Desoche, secrétaire du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Corporation du Musée régional de Rimouski–CSN.

La présidente du Conseil central du BasSaint-Laurent (CCBSL–CSN), Pauline Bélanger, souligne : « Il est important que le Musée soit considéré comme partie prenante de la vie culturelle de Rimouski. Les acteurs économiques de la région doivent prendre au sérieux l’annonce de cessation des activités. De plus, indiqué comme une priorité en 2024, un nouveau comité de développement et de financement devait être mis en place. Il est consternant de voir que les travailleuses et les travailleurs n’ont pas été mis à contribution, surtout avec l’annonce d’aujourd’hui. Nous appuyons évidemment le syndicat dans ses revendications auprès de l’administration du Musée », déclare Madame Bélanger.

Il y a deux ans, la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN), à laquelle est affilié le Syndicat, a produit un rapport sur la santé du secteur muséal au Québec. « La situation était déjà difficile il y a deux ans, on voit bien ce matin que ça ne s’améliore pas ! Ce rapport démontre à quel point il est important de mieux financer nos musées. Ils n’ont à peu près aucune marge de manœuvre pour augmenter leurs revenus dans l’état actuel du financement. Et cela impacte grandement les organisations en région éloignée, car on ne tient nullement compte des coûts afférents à la distance. J’invite les dirigeantes et les dirigeants du Musée à saisir la main tendue, car le syndicat, la fédération et le conseil central sont des alliés de choix pour assurer l’avenir de cette institution incontournable de Rimouski », estime Annick Charette, présidente de la FNCC.

En terminant, Éloïse Desoche rappelle la volonté d’implication des travailleuses et des travailleurs pour le futur du Musée. « Nous aimons notre travail et notre Musée. Et nous voulons agir pour le garder en santé. La direction et l’administration ne peuvent continuer de nous laisser dans l’ombre. Il est impératif d’avoir un plan de match qui nous implique », conclut-elle.

 

 

Une première convention CSN aux Cuisines Gaspésiennes

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Cuisines Gaspésiennes–CSN ont adopté, à 93 %, leur première convention collective lors d’une assemblée tenue dimanche dernier. Cette nouvelle convention, d’une durée de cinq ans, marque un tournant pour les travailleuses et les travailleurs et introduit plusieurs avancées majeures :

  • Amélioration de la contribution de l’employeur au régime de retraite ;
  • Ajout de congés mobiles et d’une sixième semaine de vacances ;
  • Augmentation de la contribution de l’employeur de 5 % au coût de l’assurance ;
  • Réaménagement des échelles salariales et augmentations salariales minimales de 2,5 %, indexées à l’indice des prix à la consommation (IPC) ;
  • Bonification des clauses de transparence.

D’autres gains notables incluent :

  • Amélioration des droits syndicaux ;
  • Renforcement des clauses en matière de santé et sécurité au travail ;
  • Encadrement amélioré pour les travailleuses et les travailleurs étrangers.

« Cette première convention collective est le fruit d’un travail collectif et témoigne de notre volonté commune d’améliorer les conditions de travail dans l’industrie alimentaire », a déclaré Frédérick Robichaud, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Cuisines Gaspésiennes–CSN.

« Cette négociation, qui rehausse les conditions de ces travailleuses et travailleurs, permet à ces derniers d’être reconnus à leur juste valeur. Certains d’entre eux ont beaucoup d’ancienneté, ils ont contribué à la réussite de cette entreprise depuis longtemps. Il est tout à fait approprié que cela se traduise dans ce nouveau contrat de travail, où l’ensemble des salarié-es obtiennent des gains », indique Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) a pour mission de soutenir les syndicats dans leurs revendications. Nous sommes fiers de la volonté des travailleuses et des travailleurs dans les derniers mois, d’avoir obtenu les avancées de cette première convention collective CSN. Nous avons vu à l’œuvre un syndicat démocratique et soucieux de son devoir de représentation de ses membres, d’où résultent les avancées de cette négociation », conclut Pauline Bélanger, présidente du CCBSL–CSN.

Les membres des Cuisines Gaspésiennes, désormais mieux outillés, entament cette nouvelle phase avec optimisme et détermination.

À propos
Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN représente plus de 8 750 membres, répartis dans plus de 97 syndicats, dans toutes les MRC de la région, de La Pocatière à Les Méchins, tous les secteurs d’activité confondus, privé comme public. Quant à elle, la Fédération du commerce regroupe près de 30 000 membres partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Manifestation à la Société des traversiers du Québec

Ce jeudi 12 décembre, le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis (CSN), le Syndicat des employés de la Traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) et le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN), tous en grève aujourd’hui et demain, ont manifesté devant les bureaux de la Société des traversiers du Québec.

« Nos négociations piétinent inutilement du fait que nous attendons toujours que le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) donne des mandats sur les clauses à incidences salariales à la Société des traversiers du Québec (STQ), précise Patrick Saint-Laurent, porte-parole des trois syndicats. Alors que les autres organismes gouvernementaux sont en train de régler un à un leur négociation avant les fêtes, à notre table, nous sommes au beau fixe. Nos attentes sont très élevées pour les deux rencontres de négociation prévues la semaine prochaine. »

En mai dernier, les trois syndicats ont adopté une banque illimitée de jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

« Après avoir réglé avec la majeure partie des salarié-es de l’État, il serait temps que le Secrétariat du Conseil du trésor donne des mandats clairs à la STQ et à son équipe de négociateurs pour en arriver à une entente, et ce, dans les plus brefs délais. L’importante inflation à laquelle tout le monde fait face frappe de plein fouet les salarié-es de la STQ, qui sont sans contrat de travail depuis près de deux ans », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Leur contrat échu depuis le 1er avril 2023, les membres des trois syndicats sont mobilisés et déterminés. En constatant les autres règlements qui déboulent, nous comprenons que les salarié-es de la STQ ne figurent pas dans les priorités du gouvernement. À l’arrivée des fêtes, être sans contrat de travail depuis près de 20 mois et toucher des salaires de 2022 durant tout ce temps, ça n’a pas de maudit bon sens », poursuit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

« Après plus d’une vingtaine de rencontres, la Société des traversiers du Québec (STQ) ne semble toujours pas pressée de régler les négociations et la patience des travailleuses et travailleurs s’amenuise de jour en jour. Comparativement à plusieurs autres employé-es de l’État, ils accusent un retard salarial historique et s’attendent donc à une bonification substantielle. Les demandes à incidences salariales des syndicats sont connues de la STQ, mais nous attendons toujours les offres patronales qui arriveront du SCT », conclut Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

À propos

Le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis (CSN) regroupe 120 membres, le Syndicat des employés de la traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) en rassemble 39 qui travaillent à Matane et le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) en compte 66 qui travaillent sur le traversier. Ils sont tous trois affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) et au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN).

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le prix Pierre-Vadeboncoeur est remis aux chercheures Julia Posca et Anne Plourde

Le jury du prix Pierre-Vadeboncoeur a décerné le prix de l’édition 2024 à deux chercheures, mesdames Julia Posca et Anne Plourde, qui abordent dans leurs essais des questions qui sont en phase avec les conditions de travail des travailleuses et des travailleurs de même que les risques courus par le régime public en santé.

Créé en 2011 et décerné par la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ce prix est doté d’une bourse de 5000 $, une somme que chacune des autrices recevra. La centrale syndicale québécoise a voulu ainsi rendre hommage à Pierre Vadeboncoeur, qui y a milité durant 25 ans et qui est considéré comme l’un des plus importants essayistes québécois. Les lauréates reçoivent leurs prix à l’occasion du Conseil confédéral qui se réunira à Rivière-du-Loup le 4 décembre. C’est la secrétaire générale Nathalie Arguin qui remettra les prix aux lauréates. Le conseil rassemble environ 200 délégué-es des fédérations et des conseils centraux affiliés à la CSN

Ce prix souligne la qualité d’un essai produit par une autrice ou un auteur québécois et édité par une maison d’édition québécoise. Une quinzaine de maisons ont soumis plus d’une cinquantaine d’essais cette année.

Le jury, composé de l’ex-présidente de la CSN Claudette Carbonneau, de Catherine Ladouceur, professeure de littérature française au Cégep de Sherbrooke et de Dahlia Namian, professeure à l’Université d’Ottawa et lauréate de l’édition 2023, a voulu de la sorte récompenser les autrices dont les œuvres se révèleront très utiles pour l’action syndicale et la défense du modèle québécois en santé.

Dans son essai Travailler moins ne suffit pas, madame Julia Posca soulève avec une grande clarté un ensemble de questions touchant le monde du travail : temps supplémentaire, cumul d’emplois, conciliation travail-famille. Elle pose finalement le constat suivant : il ne suffit pas de travailler moins pour retrouver un équilibre de vie. C’est, en quelque sorte, toute l’organisation du travail qui est remise en cause.

De son côté, madame Anne Plourde, dans son essai Santé inc., déconstruit de façon magistrale tous les mythes sur lesquels on construit l’idée que le privé, même à titre complémentaire, serait une option acceptable pour offrir des soins à la population. Il est urgent, à son avis, de déprivatiser le système de santé. La CSN a justement lancé cet automne une vaste campagne de mobilisation sur le thème Pas de profit sur la maladie. Plusieurs milliers de militantes et de militants se sont d’ailleurs réunis à Trois-Rivières pour appuyer ce mouvement.

Ces deux essais ont été publiés chez Écosociété.

Une mention spéciale a été accordée à Ordures ! Journal d’un vidangeur, de Simon Paré-Poupart paru chez Lux éditeur.

Depuis sa création, le prix Pierre-Vadeboncoeur a été décerné à huit essais écrits par des autrices et à sept essais écrits par des auteurs.

Action de mobilisation devant l’usine Cascades de Cabano

Les membres du syndicat de l’usine Cascades à Cabano se mobilisent aujourd’hui pour manifester leur mécontentement devant l’attitude antisyndicale de leur employeur. Ce dernier refuse en effet de maintenir le salaire des délégué-es quand ceux-ci sont libérés pour préparer la négociation de leur première convention collective. Les travailleuses et travailleurs dénoncent également le fait que les cotisations syndicales sont prélevées de manière fautive, dans le non-respect des règlements du syndicat. Par conséquent, une plainte pour entrave aux activités du syndicat par l’employeur a été déposée au Tribunal administratif du travail.

« Après la fondation du syndicat en juillet dernier, nous avons rencontré l’employeur pour lui prouver notre volonté à établir de saines relations de travail. Amorcer la négociation de notre première convention sur de bonnes bases était l’objectif de cette réunion. La direction nous a alors assuré qu’elle comprenait et respectait la nouvelle réalité syndicale de l’organisation. En dépit des belles paroles, ses gestes démontrent le contraire : nous sentons que l’employeur se livre à des manœuvres antisyndicales. Aujourd’hui, nous passons à l’action pour que ça change dans l’usine. Nous avons des droits et nous les ferons respecter ! », déclare Pierre-Luc Pelletier, président du syndicat.

« La direction de Cascades Cabano devra faire preuve de bonne foi. Elle a des responsabilités et doit se conformer aux lois qui encadrent les relations de travail d’un groupe syndiqué. L’employeur a intérêt à entamer la négociation dans le respect des membres, sinon, il n’aura qu’à bien se tenir devant la mobilisation que les salarié-es, appuyés par la Fédération de l’industrie manufacturière, peuvent déployer pour atteindre la reconnaissance méritée », annonce Kevin Gagnon, président de la FIM–CSN.

« Aujourd’hui, nous sommes ici pour soutenir les salarié-es de Cascades dans leur mobilisation. Négocier un premier contrat de travail n’est pas une mince tâche et nous soutiendrons les membres du début jusqu’à la fin de cette aventure », prévient Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

 

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Cascades Cabano–CSN représente plus de 80 membres, affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui rassemble quelque 252 syndicats et plus de 22 000 travailleuses et travailleurs de toutes les régions du Québec. Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) regroupe plus de 75 syndicats représentant, sur une base régionale, quelque 9000 membres dans tous les secteurs d’activité, publics et privés.

Envoi d’avis de grève au ministère du Travail

Ce vendredi 29 novembre au matin, le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec–Lévis (CSN), le Syndicat des employés de la Traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) et le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) ont envoyé leurs avis de grève au ministère du Travail afin de déclencher deux jours de grève, les 12 et 13 décembre prochains.

Sans convention collective depuis le 1er avril 2023, les négociations des trois syndicats piétinent depuis trop longtemps. En mai 2024, les trois syndicats ont adopté une banque illimitée de jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

À propos
Le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec–Lévis (CSN) regroupe 120 membres, le Syndicat des employés de la Traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) en rassemble 39 qui travaillent à Matane et le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) en compte 66 qui travaillent sur le traversier. Ils sont tous trois affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN et au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleuses et travailleurs du CISSS font les frais du recours aux agences privées

Les travailleuses et les travailleurs du CISSS du Bas-Saint-Laurent sont frappés de plein fouet par l’austérité caquiste. Le gouvernement fera payer au personnel du réseau public de la région la lourde facture du recours massif aux voraces agences privées, soit 34 millions $. Des dizaines de postes sont en jeu. Cela aura un impact direct sur les services offerts à la population.

« De l’aveu même de la direction du CISSS, dans une note de service adressée au personnel, la nouvelle cible des coupes budgétaires de 34 millions $ fixée par la Coalition avenir Québec (CAQ) est presque entièrement attribuable au recours aux agences privées », déplore Louis Bernier, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration du CISSS du Bas-Saint-Laurent (FSSS–CSN). « Des travailleuses et des travailleurs dévoués perdront donc leur emploi parce que le gouvernement a préféré financer les profits du privé… C’est inacceptable ! »

« Le coût humain sera terrible », fait valoir M. Bernier. « Des employé-es cumulant plusieurs années d’expérience apprennent abruptement qu’ils n’auront plus de travail. En plus, de nombreux postes qui étaient affichés seront annulés. Les services à la population seront réduits, c’est inévitable. »

« Le gouvernement, par l’entremise du CISSS du Bas-Saint-Laurent, doit jouer franc jeu et dévoiler l’ampleur des compressions projetées », réclame Louis Bernier. Jusqu’à maintenant, à partir du peu de données fournies par l’employeur, nous compilons environ 25 postes à temps plein éliminés, mais la liste étant incomplète, elle s’allongera rapidement.

Impact régional
« Le gouvernement dévoile son vrai visage pour la destruction du réseau de santé public. Il laisse tomber le Bas-Saint-Laurent », s’indigne Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. « Il faut que toute la population travaille à la sauvegarde de notre réseau public de santé et de services sociaux. »

Mme Bélanger souligne d’ailleurs que la CSN, avec sa campagne « Vraiment public – pas de profit sur la maladie », propose des solutions. « La population ne doit pas tolérer un tel mépris. »

« Partout au Québec, nous observons des attaques similaires pilotées par la CAQ contre les travailleuses et les travailleurs du réseau public de la santé et des services sociaux », fait remarquer Liette Ross, vice-présidente régionale de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Non seulement les usagères et les usagers du réseau verront les services diminuer, mais nos travailleuses et travailleurs payeront aussi pour les mauvaises décisions prises par le gouvernement », conclut-elle.

À propos
Le Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration du CISSS du Bas-Saint-Laurent (FSSS–CSN) représente 1500 membres.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN représente près de 8 750 membres répartis dans plus de 97 syndicats dans toutes les MRC de la région – de La Pocatière aux Méchins – et tous les secteurs d’activité confondus, qu’ils soient privé, public ou parapublic.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 140 000 membres dans les secteurs public et privé, dont plus de 120 000 dans le réseau public de la santé et des services sociaux, partout au Québec, et ce, dans toutes les catégories de personnel. La FSSS–CSN est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux ainsi que dans celui des services de garde. La FSSS–CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.