CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Thu, 19 Jun 2025 17:50:40 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Ce qui se cache derrière la grève de la STM https://www.csn.qc.ca/actualites/ce-qui-se-cache-derriere-la-greve-de-la-stm/ Thu, 19 Jun 2025 17:50:40 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105959 La grève des 2400 employé-es d’entretien de la STM a fait couler bien de l’encre. Cette grève, qui a chamboulé le quotidien des Montréalaises et des Montréalais pendant neuf jours, était pourtant évitable. Si ces salarié-es ont fait la grève, c’est d’abord et avant tout pour défendre le caractère public du transport en commun.

Un gouvernement qui affame le transport collectif

La STM se trouve dans une situation financière précaire en raison d’un abandon gouvernemental. Obnubilé par un troisième lien qui verra le jour dans la semaine des quatre jeudis, le gouvernement caquiste sous-finance les transports collectifs. Nous apprenions récemment que près de la moitié des stations du métro de Montréal sont dans un état critique. À l’heure où l’urgence climatique frappe à nos portes, les gouvernements doivent saisir l’occasion d’investir dans le transport collectif, aussi bien pour atteindre les cibles de réduction des gaz à effet de serre que pour créer de bons emplois.

La sous-traitance est le problème, pas la solution

Mais là où la STM fait fausse route, c’est en laissant croire que la sous-traitance est la solution pour répondre à son contexte budgétaire difficile. Qui peut vraiment prétendre que la privatisation et la sous-traitance sont des solutions ? Les exemples du contraire sont trop nombreux. La sous-traitance rime avec dépassements de coûts et perte d’expertise publique. Faut-il se rappeler à quel point les agences privées coûtent cher dans le réseau de la santé ? Ou encore, comment un projet comme SAAQclic nous coûte-t-il une fortune en raison du recours au privé ? À la STM, confier des tâches au privé, comme des travaux de transmission par exemple, revient trois fois le prix. Si la STM veut faire des économies, qu’elle cherche ailleurs.

Une administration municipale sur une pente glissante

Si l’on peut critiquer le manque de vision du provincial, les réactions de l’administration municipale, quant à elles, ont de quoi faire sourciller. On a beaucoup entendu la mairesse et le président du conseil d’administration de la STM s’en prendre au droit de grève des salarié-es. Après plus d’un an de négociation et devant un employeur qui ne bouge pas, les travailleurs et les travailleuses devraient trouver d’autres moyens que la grève pour faire bouger la négociation, selon eux. Que propose l’administration montréalaise et que fait-elle pour trouver une solution au conflit ?

Pendant ce temps, on les a peu entendus parler de leur attachement au transport collectif public. Est-ce qu’ils pensent vraiment qu’ouvrir la porte à la sous-traitance et donner tous les droits aux gestionnaires pour changer comme bon leur semble les conditions de travail sont la solution pour aider la STM à relever les défis de demain ? Venant d’une administration progressiste, nous nous serions attendus à mieux. Dans les circonstances, un devoir de réserve serait la moindre des choses.

Il n’est pas trop tard pour faire mieux. Si nous voulons développer des transports collectifs fluides et efficaces, nous devons miser sur celles et ceux qui y travaillent au quotidien. Et pour cela, on aura besoin de financement et de bonnes conditions d’emploi. Le gouvernement du Québec et l’administration municipale ont encore l’occasion de changer de cap.

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Le syndicat de l’entretien menace de faire grève pendant le Festival d’été de Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-de-lentretien-menace-de-faire-greve-pendant-le-festival-dete-de-quebec/ Thu, 19 Jun 2025 14:39:02 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105956 Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN vient d’envoyer un avis de grève pour un débrayage de 10 jours qui serait déclenché le 4 juillet. « Le but n’est pas de faire la grève à tout prix, mais de faire pression à la veille de la période la plus achalandée de l’année pour en arriver rapidement à un règlement satisfaisant pour les deux parties », explique Nicolas Louazel, président du syndicat.

« Les parties entrent dans un blitz de négociation intensive – jour, soir, nuit, fin de semaine – l’expérience nous fait dire qu’il est tout à fait possible d’en arriver à un règlement rapidement, » poursuit Frédéric Brun, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), « la menace concrète d’une grève pendant le Festival d’été de Québec (FEQ) n’est qu’un incitatif pour éviter que la partie patronale retombe dans son habitude de faire du surplace et d’étirer la sauce. »

« C’est plate, mais le syndicat n’a pas le choix de mettre la pression dans ce dossier, » ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches CCQCA–CSN, « sans ça on va passer la période du FEQ, tout le monde va commencer à partir en vacances et la partie patronale va nous faire durer ça jusqu’à l’automne. On va se le dire : personne ne veut d’une grève du transport commun à la rentrée, quand la clientèle régulière du RTC a le plus besoin du service. »

Il n’y a aucune fatalité et une grève n’est pas une certitude. « Un avis de grève ça s’envoie, mais ça s’annule aussi, » rappelle Nicolas Louazel, « on l’a déjà fait et on ne sera pas gêné de le refaire si on a une entente de principe. La grève, si elle a lieu, est un moyen de pression au service de la négociation, pas l’inverse. » S’il veut l’éviter, c’est à l’employeur d’investir dans son capital humain pour continuer d’offrir à la population un service de qualité.

Rappelons que les membres du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN viennent d’adopter à l’unanimité une banque de jours de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. La convention collective des salarié-es est échue depuis le 27 septembre 2024 et les parties négocient depuis le 15 octobre 2024.

À noter : le syndicat ne fera pas de commentaires dans l’immédiat afin de se concentrer sur la négociation, une séance est d’ailleurs en cours.

À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 69 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.

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Spectre de rue en grève https://www.csn.qc.ca/actualites/spectre-de-rue-en-greve/ Thu, 19 Jun 2025 13:50:53 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105952 En négociation depuis plus d’un an, la cinquantaine de travailleuses et de travailleurs de l’organisme Spectre de rue sont en grève les 18 et 19 juin. Directement affectés par la crise des surdoses, les salarié-es demandent notamment une meilleure rémunération.

« Tous les jours, on gère des situations de vie ou de mort, auprès d’une clientèle souvent en crise. Ça nous prend une juste reconnaissance de notre travail qui est essentiel pour la communauté Montréalaise », explique Sandrine Bailey, intervenante chez Spectre de rue.

Les travailleuses et les travailleurs de l’organisme gèrent plus d’une centaine d’interventions supervisée, un chiffre en croissance depuis quelques années. Ils font notamment face à l’apparition de nouvelles drogues et doivent procéder à de plus d’interventions en cas de surdoses.

« On fait face à un employeur qui, plutôt que d’améliorer les conditions de travail des travailleuses et des travailleurs, choisit de couper les primes pour la diplomation sur les échelons salariaux. Avec le taux de roulement, son attitude n’a pas de sens », explique Lucie Longchamp, vice-présidente de la Fédération de la Santé et des services sociaux de la CSN.

« Le travailleuses et travailleurs de Spectre de rue se mobilisent pour une deuxième séquence de grève afin de faire reconnaître leur travail qui sauve des vies et vient en aide aux personnes les plus démunies de la société. Leur rôle social fondamental exige des conditions de travail à la hauteur de son importance », ajoute Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

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Les paramédics du Québec en grève à compter du 6 juillet https://www.csn.qc.ca/actualites/les-paramedics-du-quebec-en-greve-a-compter-du-6-juillet/ Thu, 19 Jun 2025 13:05:15 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105949 Les syndicats CSN représentant quelque 3300 paramédics dans tout le Québec envoient aujourd’hui des avis de grève, ouvrant la voie au déclenchement de la grève générale illimitée à compter du dimanche 6 juillet 2025.

« Bien que la grève ait été votée à la mi-mai, nous avons voulu laisser toute la place à la négociation, explique le représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Jean Gagnon. Le gouvernement n’a pas saisi cette occasion. Plus de deux ans après l’échéance des conventions collectives, on ne sent toujours pas de sentiment d’urgence du côté de la partie patronale. Nous en avons assez de faire du surplace : nous entendons bien tout mettre en œuvre pour que le gouvernement se mette enfin en mode solutions ».

La grève des paramédics sera légale, ce qui implique le maintien intégral des services essentiels. Il reviendra au Tribunal administratif du travail d’évaluer la liste des services essentiels que soumettront les syndicats. Rappelons que lors de grèves précédentes, la CSN avait obtenu l’obligation pour le personnel cadre de contribuer au maintien des services essentiels en remplaçant des paramédics qui exercent une grève de temps. En outre, tous les paramédics observeront une grève de tâches. Certains de ces moyens auront un impact administratif important. À titre d’exemples, lors de grèves précédentes, les paramédics cessaient de transporter la plupart des patients à l’intérieur de l’hôpital ou de remplir certains formulaires administratifs destinés à différents acteurs du réseau.

« C’est un autre échec de la CAQ, poursuit la vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamps. C’est complètement anormal qu’un groupe de salarié-es aussi indispensables que les paramédics ne soient pas capables d’avoir de vraies offres, plus de deux ans après l’échéance de leurs conventions collectives. Actuellement, on n’a que de grands principes sur la table. En ce qui a trait à leur rémunération, le gouvernement trouve le moyen de leur demander une baisse de rémunération ! La CAQ est complètement déconnectée, même quand vient le temps de reconnaître le travail de personnes qui sauvent des vies, chaque jour ».

Enjeux
En plus d’une amélioration salariale qui reflète pleinement leurs responsabilités et compétences, les paramédics revendiquent, entre autres, le respect des horaires de travail, afin de lutter contre l’explosion des heures supplémentaires, et la bonification du régime de retraite, pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante, physiquement et mentalement.

Négociations
Deux journées de négociation sont prévues les 3 et 4 juillet 2025. Sept autres dates sont au calendrier du mois de juillet.

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Le premier ministre Carney joue un jeu dangereux, s’inquiète la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/le-premier-ministre-carney-joue-un-jeu-dangereux-sinquiete-la-csn/ Thu, 19 Jun 2025 12:37:17 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105945 Le nouveau premier ministre libéral Mark Carney s’appuie sur la guerre des tarifs imposée par le président Trump pour aller vite, mais il ne faudrait pas pour autant calquer son agenda sur celui des conservateurs. Il s’agirait là d’un jeu dangereux.

L’emploi du bâillon pour faire passer le projet de loi C-5, manœuvre antidémocratique appuyée de surcroît par le Parti conservateur du Canada, ouvre la porte à des erreurs irréversibles, comme les groupes écologistes et les autochtones n’ont pas tardé à le souligner.

« Si C-5 est si bon que ça pour les travailleuses et les travailleurs, pourquoi ne pas prendre le temps nécessaire pour l’étudier avec les acteurs qui les représentent », s’interroge Caroline Senneville, présidente de la CSN. La centrale syndicale craint par ailleurs qu’un projet de loi technique soit une sorte de cheval de Troie pour faire passer des pipelines dans un Québec qui n’en veut pas.

On sait que les minéraux critiques (un des secteurs visés par C-5) ont fait partie des discussions entre messieurs Carney et Trump à Kananaskis, mais on ne sait pas quelles concessions sont exigées par les États-Unis.

Des négociations dans l’ombre

Pendant que C-5 passera sous bâillon à Ottawa, des négociations entre le premier ministre Carney et le président Donald Trump se poursuivent dans le plus grand secret.

« Est-ce que notre premier ministre peut nous assurer qu’il va régler l’éternel conflit sur le bois d’œuvre, qu’il va protéger la gestion de l’offre comme prévu dans la nouvelle loi, la culture québécoise et notre industrie aéronautique, de même que celle de l’acier ou de l’aluminium ? Doit-on craindre des concessions sur ces secteurs pour sauver l’industrie automobile en Ontario ? » s’inquiète Caroline Senneville, qui demande au premier ministre Carney de rapidement faire connaître ses orientations à tous les acteurs concernés afin de les rassurer.

Un dialogue social sur l’immigration s’impose

En matière d’immigration, le projet de loi C-2 parait sortir du chapeau trumpiste. « Le gouvernement Carney présente ce projet de loi comme une réponse à des enjeux de sécurité frontalière. On joue le jeu du président américain. On associe les personnes migrantes, immigrantes ou réfugiées à des criminels. C-2 durcit considérablement les règles d’accès à l’asile au Canada et accorde des pouvoirs extraordinaires au gouvernement pour suspendre, annuler ou modifier massivement des documents de personnes immigrantes lorsque “l’intérêt public le justifie”. Ceci peut ouvrir la porte à des expulsions arbitraires, comme on l’a vu récemment au sud de la frontière, et vient politiser grandement les questions migratoires. Veut-on vraiment calquer notre modèle d’immigration sur ce que fait Donald Trump ? Est-ce vraiment ce que Mark Carney nous propose ? ».

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de près de 1600 syndicats, elle compte plus de 330 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

 

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Construction – Fin de la grève: l’Alliance syndicale soumet une entente de principe à ses membres https://www.csn.qc.ca/actualites/construction-fin-de-la-greve-lalliance-syndicale-soumet-une-entente-de-principe-a-ses-membres/ Wed, 18 Jun 2025 22:45:09 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105943 L’Alliance syndicale de la construction – regroupant les cinq syndicats de l’industrie – a conclu aujourd’hui une entente de principe avec l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), mettant temporairement fin à la grève du secteur résidentiel de la construction, entamée le 28 mai dernier. Cette entente de principe constitue une étape importante dans le renouvellement de la convention collective du secteur résidentiel, échue depuis le 1er mai dernier, et demeure conditionnelle au processus de ratification des travailleurs et travailleuses de l’industrie de la construction.

Des votes seront organisés par les cinq syndicats formant l’Alliance syndicale de la construction. Ceux-ci devront consulter leurs membres via leurs instances respectives, pour prendre une décision sur l’entente de principe. Les travailleurs et travailleuses doivent donc rester à l’affût des communications de leur syndicat, afin de participer activement au processus de vote. L’entente soumise contiendra les paramètres proposés par l’Alliance syndicale dans sa dernière offre :

  • Augmentation salariale de 8% à la signature (2025) ;
  • Arbitrage pour les années 2026-2027-2028 avec comme paramètres minimum 18% et maximum 24.35% ;
  • Assouplissement des clauses relatives aux mouvements de main-d’œuvre (durée du droit de rappel pour les salarié.e.s ayant moins de 1500 heures) ;
  • Bonification des frais de déplacement et des frais de chambre et pension ;
  • Bonification de 5¢ de l’indemnité pour les équipements de sécurité dans le résidentiel léger, pour assurer le même montant que dans le résidentiel lourd ;
  • Mise sur pied d’un comité pour discuter de l’attractivité et la rétention du personnel dans le secteur résidentiel, incluant le rattrapage salarial et les modalités de la période d’essai.

Le processus d’arbitrage permettra aux parties impliquées de présenter l’ensemble de leurs demandes, afin d’obtenir une décision impartiale et juste, dans les meilleurs délais possibles.

« Après de longues négociations et trois semaines complètes de débrayage, l’Alliance syndicale se réjouit d’ainsi mettre fin au conflit et de soumettre une entente à ses membres pour ratification. La grande mobilisation, l’engagement des membres et l’ouverture du comité de négociation ont permis d’en arriver finalement à une entente négociée » affirme Alexandre Ricard, porte-parole de l’Alliance syndicale.À propos de l’Alliance syndicale de la construction

L’Alliance syndicale est composée des cinq syndicats de l’industrie de la construction : la FTQ- Construction, le Syndicat québécois de la construction (SQC), le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction. Ils unissent leurs voix pour représenter l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de l’industrie lors de la négociation des conventions collectives. www.facebook.com/AllianceSyndicale/

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Jonquière – La CSN manifeste devant le bureau du député Yannick Gagnon https://www.csn.qc.ca/actualites/jonquiere-la-csn-manifeste-devant-le-bureau-du-depute-yannick-gagnon/ Wed, 18 Jun 2025 17:03:17 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105940 Quelque 250 délégué-es de la CSN, réunis en Conseil confédéral à Jonquière, ont manifesté ce midi devant le bureau du député caquiste Yannick Gagnon.

En présence de la présidente de la CSN, Caroline Senneville, ainsi que de Manon Tremblay, présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CCSNSLSJ–CSN), les militantes et les militants ont dénoncé le gouvernement de la CAQ, qui, depuis plusieurs mois, multiplie les attaques envers les travailleuses et les travailleurs.

« Alors qu’il œuvrait dans le secteur communautaire, M. Gagnon était de ceux et celles qui demandaient au gouvernement d’en faire davantage pour les organismes de la région et pour les travailleuses et les travailleurs d’ici. Que pense aujourd’hui monsieur Gagnon des agissements de la CAQ ? Est-il d’accord avec les positions de son gouvernement ? » s’est questionnée Manon Tremblay, présidente du CCSNSLSJ–CSN. « Monsieur Gagnon a accepté de nous rencontrer au début juillet. Nous comptons bien lui demander comment il justifie les dernières manœuvres de son parti, dont les coupes en santé et en éducation qui font mal à nos communautés », a renchéri Manon Tremblay.

De son côté, Caroline Senneville, présidente de la CSN, a dénoncé les offensives récentes du gouvernement, dont le projet de loi 89 – maintenant loi 14 – et le projet de loi 101. « Ce sont des attaques en règle contre les travailleuses et les travailleurs. N’en déplaise à monsieur Legault, les droits syndicaux sont des droits humains et notre droit de faire la grève est enchâssé dans les chartes. Évidemment, nous ne nous laisserons pas faire et nous contesterons assurément ces attaques. Nous aurions toutefois pu nous éviter cette confrontation si les ministres du gouvernement avaient choisi de nous parler, en amont », a expliqué la présidente. « Nous déplorons que la CAQ ait choisi de nous traiter en adversaire, plutôt qu’en partenaire », a conclu Caroline Senneville.

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La STM doit en faire plus pour l’avenir du transport collectif public https://www.csn.qc.ca/actualites/la-stm-doit-en-faire-plus-pour-lavenir-du-transport-collectif-public/ Tue, 17 Jun 2025 12:23:26 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105923 Alors que débute la dernière journée de grève des 2400 employé-es d’entretien de la STM, le Syndicat du transport de Montréal–CSN appelle la STM à poser des gestes forts pour assurer l’avenir du transport collectif public. Le syndicat et deux organisations écologistes appellent le gouvernement à mettre fin au sous-financement du transport en commun.

Pour que la médiation fonctionne, il faut que la STM bouge

Le 16 juin, le syndicat tenait une première rencontre avec le médiateur dans l’objectif d’accélérer la négociation. Si le syndicat est prêt à se concentrer sur les enjeux majeurs de la négociation, il faut aussi que la STM accepte enfin de tasser ses demandes de reculs. À l’heure actuelle, la STM demande toujours d’augmenter le recours à la sous-traitance, en plus de vouloir s’en prendre aux conditions de travail comme les horaires. Rappelons que le syndicat multiplie les interventions pour que la STM montre de l’ouverture pour parvenir à une entente.

La grève de neuf jours des 2400 employé-es d’entretien de la STM a affecté les services aux usagères et aux usagers. Dans les prochaines semaines, le syndicat poursuit les travaux de négociation. Si les avancées ne sont pas satisfaisantes d’ici là, une prochaine séquence de grève est possible au cours des prochaines semaines. Après plus d’un an de négociation, le syndicat déplore que la négociation stagne en raison de la volonté de la STM de miser sur la sous-traitance.

« Les employé-es d’entretien de la STM continuent de se mobiliser pour des services de qualité. Chaque jour, on voit à quel point nos infrastructures ont besoin d’amour. Alors que la grève se termine aujourd’hui, on s’attend à ce que la STM arrive à la table de négociation avec ouverture pour enfin changer de cap. Ce n’est pas en sabrant dans nos conditions de travail qu’on va réussir à recruter du personnel. Ce n’est pas en augmentant la sous-traitance qu’on va parvenir à bien entretenir les métros et les autobus. Nous nous attendons à ce que la négociation évolue durant l’été, mais si ça n’avance pas, la STM se magasine un automne chaud », lance Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal–CSN.

Miser sur le transport collectif pour enclencher la transition juste

Deux menaces touchent actuellement le transport collectif à Montréal. D’un côté, l’ouverture à la sous-traitance de la STM ne ferait qu’augmenter les coûts tout en nuisant à l’expertise publique. De l’autre, le manque de financement gouvernemental nuit à l’entretien et au développement de nouveaux projets de transport collectif. Au moment où la lutte aux changements climatiques est plus urgente que jamais, les gouvernements doivent investir davantage dans le transport en commun.

« Nos transports collectifs jouent un rôle clé dans la transition écologique, aussi bien pour réduire nos émissions que pour offrir des alternatives de transport à l’automobile. Pour avoir des services publics de qualité dans le transport en commun, ça prend de bonnes conditions de travail pour les salarié-es et un financement à la hauteur des besoins », de conclure Zélie Victor, chargée de campagne au Front commun pour la transition énergétique, et François Geoffroy, coordonnateur général de Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique.

À propos

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Transport adapté d’exo : entente adoptée à l’unanimité ! https://www.csn.qc.ca/actualites/transport-adapte-dexo-entente-adoptee-a-lunanimite/ Mon, 16 Jun 2025 14:43:28 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105918 Les membres du syndicat qui organisent le transport adapté pour exo dans les couronnes nord et sud de Montréal, ont entériné à l’unanimité l’entente de principe obtenue en négociation !

La nouvelle convention collective de cinq ans prévoit des augmentations de 17 %. Une nouvelle lettre d’entente encadre le télétravail et des règles claires ont été établies pour l’attribution des vacances et des heures supplémentaires. Une prime pour la formation a également été ajoutée. L’entente a été obtenue avec le concours de la conciliation du ministère du Travail.

« En négociation depuis février 2024, ce fut un long processus qui n’a pas toujours été facile, mais qui en valait la peine. Nous sommes fiers du travail accompli. J’aimerais également souligner l’apport de monsieur Marc André Dinardo qui a été des nôtres pour les 3/4 des négociations et à Chantal Fournelle qui a pris le relais au pied levé. Nous ne sommes pas un gros syndicat, mais quelle belle équipe nous formons. », commente Nathalie Cécyre, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’exo – transport adapté–CSN.

L’une des tâches de ces travailleuses et travailleurs est de répondre aux demandes de personnes handicapées et de coordonner leurs déplacements avec les sous-traitants embauchés par exo.

« Le transport adapté d’exo méritait un rattrapage par rapport à celles et ceux qui jouent le même rôle dans les autres sociétés de transport collectif », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

« Rappelons aussi qu’une journée de grève a été exercée le 27 mars dernier. C’est en exerçant leur rapport de force que ces travailleuses et travailleurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu », affirme Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’exo – transport adapté–CSN compte près de 30 membres. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 69 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Elle compte 20 syndicats et plus de 5 000 membres dans le transport en commun. Le CCMM–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte 400 syndicats représentant plus de 110 000 personnes. Forte de 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

 

 

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Le Tribunal administratif du travail annule la suspension de la présidente du syndicat des chauffeurs et chauffeuses et sanctionne le RTC https://www.csn.qc.ca/actualites/le-tribunal-administratif-du-travail-annule-la-suspension-de-la-presidente-du-syndicat-des-chauffeurs-et-chauffeuses-et-sanctionne-le-rtc/ Mon, 16 Jun 2025 12:57:06 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105926 Dans une décision rendue jeudi dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) annule la suspension sans solde de trois mois imposée l’an dernier à Hélène Fortin, présidente du Syndicat du transport public du Québec Métropolitain–CSN qui représente les chauffeurs du RTC, et ordonne le versement rétroactif du salaire et des avantages perdus et d’un montant de 15 000 $ à titre de dommages moraux et punitifs. De plus, le TAT sanctionne le RTC et lui ordonne de verser 25 000 $ de dédommagement au syndicat.

Entrave à la liberté d’association
Rappelons que la suspension d’Hélène Fortin, le 12 juin 2024, survenait après une importante enquête menée par une firme indépendante, à la demande du RTC, à la suite d’une dénonciation pour harcèlement dans le cadre des activités syndicales, déposée par un ancien officier du syndicat. Pour le tribunal, le RTC s’est arrogé un droit qu’il n’avait pas de s’ingérer dans les affaires syndicales, ce qui constitue une entrave aux activités syndicales découlant de la liberté d’association. Le tribunal reproche notamment au RTC de ne pas avoir analysé d’alternatives et d’avoir imposé « une sanction d’une grande sévérité pour une personne au dossier disciplinaire vierge ».

Pour le TAT, « Le RTC n’a pas démontré de cause réelle et sérieuse de suspendre madame Fortin de ses fonctions de présidente qui ne serait pas un prétexte pour sanctionner ses activités syndicales ». La suspension de la présidente du syndicat pendant trois mois sans salaire était donc illégale et visait à « en faire un exemple », sans toutefois être parvenue à « démontrer une cause réelle et sérieuse au sens de la loi, d’imposer cette mesure ».

Pour le TAT, permettre une telle enquête sur le travail de l’exécutif syndical « équivaudrait à contourner la règle fondamentale de l’autonomie syndicale et à lui permettre de s’ingérer sans réserve et décider de la manière dont un syndicat administre ses affaires internes ». Le tribunal ajoute que, ultimement, « devant une simple allégation de harcèlement, il lui serait ainsi permis de choisir ses représentantes et représentants syndicaux en sanctionnant ceux qu’il considère inadéquats jusqu’à les retirer de leur poste, comme dans la présente affaire, faisant fi du choix des salarié-es qui les ont élus et, du coup, du droit à la liberté d’association ».

Gaspillage de fonds publics
Selon des documents obtenus à la suite d’une requête en accès à l’information, l’enquête commandée par le RTC a coûté au minimum 172 827,98$. En ajoutant les frais de libérations des témoins patronaux, on dépasse le 200 000 $ auquel il faut ajouter les quelque 40 000 $ de dommages ordonnés par le tribunal. Au total, les frais juridiques dans divers dossiers au RTC se sont élevés à 842 717,29 $ en 2024. Pour le syndicat, il s’agit d’un gaspillage éhonté de fonds publics.

Le RTC doit changer ses pratiques
Pour le syndicat, le RTC doit prendre acte du jugement et changer ses pratiques. Il est clair que la direction s’attaque directement à la présidente du groupe des chauffeurs et à la structure syndicale. Encore la semaine dernière, malgré la décision rendue par le TAT, le RTC poursuivait son ingérence dans les activités syndicales. En effet, deux gestionnaires du RTC viennent de demander à une employée de faire un rapport écrit sur la teneur d’une discussion qu’elle a eu avec la présidente du syndicat en lui mentionnant qu’ils l’ont vue avoir une discussion avec elle sur les caméras de surveillance.

Le syndicat dénonce également les deux poids, deux mesures, de la direction du RTC. En effet, deux chauffeures ont déposé des plaintes similaires contre des gestionnaires du RTC sans qu’il n’y ait ni enquête ni sanction, sous prétexte que les plaignantes n’avaient pas signé le formulaire de plainte officiel, et ce, quelques semaines avant la dénonciation dans le présent dossier. Pourtant, dans la présente affaire, l’employeur a vu l’opportunité d’atteindre le syndicat… même si la personne dénonciatrice a refusé de faire une plainte officielle.

Notons pour terminer que le RTC n’a toujours pas publié la décision en une de son site internet comme l’ordonnait le TAT.

À propos
Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc.–CSN regroupe 935 chauffeurs eet chauffeuses. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 69 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

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RTC: les membres du syndicat de l’entretien adoptent un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée https://www.csn.qc.ca/actualites/les-membres-du-syndicat-de-lentretien-adoptent-un-mandat-de-greve-pouvant-aller-jusqua-la-greve-generale-illimitee/ Sat, 14 Jun 2025 16:26:03 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105913 Considérant que la négociation n’avance pas assez rapidement, les membres du Syndicat des Salariés (ées) d’entretien du RTC–CSN ont adopté à 100 % un mandat pour une banque de journées de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée à exercer au moment jugé opportun. Le vote s’est déroulé à scrutin secret lors d’une assemblée générale tenue samedi matin au Club social Victoria.

Rappelons que la convention collective des salariés (ées) d’entretien du RTC est échue depuis le 27 septembre 2024. De plus, un avis de grève doit être déposé sept jours ouvrables avant le déclenchement d’un débrayage.

Les négociations se poursuivent

Le dialogue n’est pas rompu et les parties continuent de négocier. « On a huit rencontres de négociation de prévues d’ici au Festival d’été, mais j’ai peur que ce ne soit pas assez si rien ne change à la table », indique Nicolas Louazel, président du syndicat. La partie patronale continue de déposer des demandes et d’ouvrir de nouveaux chantiers de discussion. « Quand on leur demande ce qu’ils veulent exactement, ils nous disent “on débroussaille, on jase là”, ça n’a pas de bon sens qu’on en soit encore là après 48 rencontres de négociation! », peste le syndicaliste, « ils ne savent pas ce qu’ils veulent, ils sont dans les nuages, il faut qu’ils redescendent sur terre. »

La demande du syndicat est simple : la partie patronale doit se concentrer sur la négociation, épurer et prioriser ses demandes. « Pour l’employeur, toutes les demandes de la partie patronale sont des incontournables, ça n’a pas de bons sens, il faut arrêter les discussions dans le vide, revenir au texte de la convention et partir de là », explique Nicolas Louazel. Le président du syndicat estime avoir perdu un temps précieux. « Ça fait depuis le 15 octobre 2024 qu’on négocie, mais on est encore à la même place, on ne sait pas où est-ce que la partie patronale s’en va, ils ne connaissent pas bien les enjeux qu’ils soulèvent, ils n’ont pas réfléchis aux impacts de leurs demandes, ils ne sont pas capables de répondre à des questions simples », détaille-t-il.

Est-ce que le RTC aime ses employé-es?

« Quand on regarde les demandes patronales, c’est clair qu’ils n’ont pas pensé à l’impact que ça aurait sur leurs employés en préparant leur négociation, » ajoute Frédéric Brun, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), « on peut carrément se poser la question : est-ce que la direction du RTC aime son monde? Est-ce qu’elle veut en prendre soin? » Pour le président de la FEESP, les sociétés de transport font fausse route en pensant faire des économies et régler des problèmes sur le dos des syndiqué-es. « Oui, il y aurait des économies et des gains de productivité à faire au RTC, mais c’est en investissant dans le capital humain et en impliquant les salariés qu’on va y arriver, pas en les attaquant de front », estime Frédéric Brun.

« Il y a d’importants enjeux de relation de travail dans toutes les sociétés de transport et le RTC ne fait pas exception », rappelle Frédéric Brun, « mais c’est une erreur majeure de penser régler les problèmes sur le dos des salarié-es ». Les très nombreuses demandes patronales au RTC (plus de 100!) auraient pour effet d’imposer des reculs majeurs sur la qualité de vie au travail. « Au RTC, on est en mode attraction, on cherche de la main-d’œuvre de qualité et on veut garder notre monde », ajoute le président de la FEESP, « ce n’est certainement pas en imposant plus de flexibilité, en coupant dans les congés, en réduisant la formation, en bafouant l’ancienneté et en gelant les gens sur des postes qu’on va y arriver! »

S’il y a grève, le RTC n’aura que lui-même à blâmer

« Personne ne fait la grève de gaîté de cœur et on est particulièrement sensible à l’impact qu’une grève dans le transport en commun va avoir sur la population, » ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, qui estime que le syndicat a fait preuve de retenue jusqu’à maintenant. « On est dans une logique de gradation, on ne sort pas l’artillerie lourde en partant », rappelle la présidente, « personne ne sera pris par surprise, si on fait la grève, il y aura un avis qui sera envoyé sept jours ouvrables avant le déclenchement. »

« Je comprends que des gens puissent être en colère face à la situation », ajoute la présidente du conseil central, « mais je voudrais leur rappeler qu’il y a deux parties dans une négociation et que, dans ce cas-ci, c’est la partie patronale qui est en demande et qui fait trainer les choses ». La syndicaliste rappelle que les audits de performance commandés par le gouvernement du Québec ont révélé qu’il y avait trop de cadres au RTC, plus que partout ailleurs. « Voulez-vous bien me dire comment ça se fait qu’au nombre de cadres qu’ils ont, ils ne soient pas capables de mener une négociation sur le sens du monde? » conclue-t-elle, « si jamais il y a une grève au RTC, ils n’auront qu’eux-mêmes à blâmer ».

La CSN et ses organisations affiliées réitèrent qu’elle apporte tout son soutien au Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN dans le cadre du renouvellement de sa convention collective. La solidarité et les ressources nécessaires sont déployées sur le terrain afin d’en arriver à un règlement satisfaisant pour les deux parties.

À propos

 Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 69 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.

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Pas de paramédics, pas de Grand Prix! Ça pourrait être pire, pensez-y! https://www.csn.qc.ca/actualites/pas-de-paramedics-pas-de-grand-prix-ca-pourrait-etre-pire-pensez-y/ Fri, 13 Jun 2025 18:32:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105903 Ils soulignent ainsi que la présentation du Grand Prix serait impossible sans la disponibilité en permanence de paramédics dédiés. Or, si les pilotes de bolides de course doivent pouvoir compter sur des paramédics prêts à intervenir à tout moment, il devrait en aller de même pour toute la population. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Dans plusieurs villes, la surcharge de travail est telle que cela se fait sentir dans les temps d’intervention. À cause de conditions de travail inadéquates, il est de plus en plus difficile de recruter de nouveaux paramédics et de les retenir dans le secteur.

En guise de clin d’œil au gouvernement qui exige sans cesse davantage des paramédics, comme s’ils étaient des citrons qu’on peut presser à l’infini pour en obtenir plus du jus, les paramédics ont servi de la limonade fraîche aux passants et touristes sur la rue Crescent.

« La population ne sait pas que le gouvernement nous méprise carrément quand vient le temps de négocier nos conditions de travail, explique le président du Syndicat du préhospitalier, Claude Lamarche, représentant les paramédics d’Urgences-santé à Montréal et à Laval. C’est devenu presque un rituel : à chaque négociation, le gouvernement se traîne les pieds pendant des années au lieu de se mettre en marche dès le jour un. Mais cette fois-ci, c’est du jamais vu : les demandes du gouvernement auraient pour effet de baisser notre rémunération. On a laissé la chance à la négociation, mais là assez c’est assez! Le gouvernement doit répondre de ses actes ».

En dehors de Montréal et de Laval, les paramédics travaillent pour des entreprises privées ou pour des coopératives.

« Nos employeurs s’en lavent les mains, dénonce le président du Syndicat des paramédics Laurentides–Lanaudière, Danny Leggo Beaudoin. Le gouvernement, qui paie presque entièrement les services, leur a garanti leurs marges de profits quoi qu’il advienne. Alors, ils voient bien que les conditions de travail qu’ils offrent ne tiennent pas la route. Ils vont chercher, à grands frais, du personnel d’agences privées pour combler les remplacements et c’est le gouvernement qui paie, à leur place, les sommes supplémentaires. C’est indécent ! Le vérificateur général a dénoncé cette mauvaise gestion dans son dernier rapport, mais le gouvernement semble faire exprès de regarder ailleurs ».

« La CAQ annonce de nouveaux investissements ces temps-ci pour améliorer les temps de réponse, poursuit le président du Syndicat des paramédics et du préhopitalier de la Montérégie, Gaétan Dutil. Tant mieux si le gouvernement réalise que les ressources sont insuffisantes sur le terrain. Ces ajouts sont bienvenus. Mais ce qu’on constate au quotidien, c’est qu’il est de plus en plus difficile d’attirer de nouveaux paramédics et qu’il y a en plein qui décident finalement de réorienter leur carrière, à cause de conditions de travail qui ne sont pas à la hauteur. Alors, la CAQ a beau ajouter des camions de plus, on s’en réjouit, mais il ne faudrait pas oublier que le préhospitalier, c’est d’abord et avant tout des paramédics. Ce sont eux qui donnent les soins ».

Moyens de pression

Les 3300 paramédics membres de syndicats CSN détiennent des mandats de grève générale illimitée. La grève pourrait être déclenchée à tout moment. Les prochaines rencontres de négociation se tiendront les 16 et 17 juin 2025.

 

 

 

 

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« Le Conseil du trésor doit nous entendre » https://www.csn.qc.ca/actualites/le-conseil-du-tresor-doit-nous-entendre/ Fri, 13 Jun 2025 16:15:48 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105897 Des centaines de travailleuses et travailleurs du Regroupement du personnel de soutien de l’aide juridique ont manifesté ce midi devant les bureaux du Conseil du trésor à Québec pour faire débloquer la négociation sur les enjeux de rémunération. Ils entament leur 5e journée de grève.

« Le Conseil du trésor doit nous entendre ce midi. C’est lui qui donne les mandats à la partie patronale. Cette dernière est fermée à nos demandes monétaires. Nous sommes donc venus à Québec pour exprimer nos demandes directement au donneur de mandats », affirme Josée Désilets, présidente du Regroupement du personnel de soutien de l’aide juridique.

« Le Conseil du trésor détient la clé pour mettre fin à cette grève. Il ne manque que quelques éléments financiers à régler. Ils sont ici aujourd’hui parce qu’ils sont déterminés à obtenir de meilleures conditions de travail », explique Jimmy Ducharme, président du secteur des organismes gouvernementaux de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN.

«  Le personnel de soutien de l’aide juridique a le droit, au même titre que d’autres organisations du secteur public, d’avoir une clause d’IPC, afin de s’assurer que leur augmentation salariale suive celle du coût de la vie », poursuit Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.
Les salarié-es réclament, entre autres, une prime pour les formatrices et formateurs et une prime pour l’usage d’une langue seconde. Des demandes sectorielles sont également sur la table afin de répondre aux enjeux de rétention des différentes régions.

« Ces travailleuses et travailleurs sont un pilier de l’aide juridique, un service important pour les plus démunis de notre société. Leur travail dans l’ombre est indispensable et il mérite d’être reconnu avec une rémunération en ce sens », de conclure François Proulx Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN).

À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.

La Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN regroupe 240 syndicats représentant plus de 45 000 membres. Son territoire s’étend sur les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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L’homme d’affaires André Bélanger de Béton Provincial dénoncé à Rivière-du-Loup https://www.csn.qc.ca/actualites/lhomme-daffaires-andre-belanger-de-beton-provincial-denonce-a-riviere-du-loup/ Thu, 12 Jun 2025 18:48:29 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105782 Plus de 250 manifestantes et manifestants se sont rassemblés au centre-ville de Rivière-du-Loup, ce midi, pour dénoncer les méthodes fortes employées par le PDG de Béton Provincial, André Bélanger, dans le conflit qui l’oppose à la cinquantaine de travailleurs de ses usines de LaSalle et Longueuil.

Mis en lock-out par Béton Provincial à quelques jours de Noël, les privant ainsi des prestations de chômage durant la période creuse de l’hiver, plusieurs de ces travailleurs en lock-out ont fait le déplacement jusqu’à Rivière-du-Loup aujourd’hui pour prendre part à la manifestation. Ils étaient accompagnés des représentantes et des représentants des syndicats de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et du Conseil central du Bas-Saint-Laurent.

« Voilà maintenant six mois que Béton Provincial nous a jetés à la rue, privant de revenus les familles de 50 travailleurs », a déploré le président du syndicat, Gilles Marleau. « À la table de négociation, c’est toujours la même fermeture de l’employeur : gel de nos salaires pendant quatre ans, abolition de notre régime de retraite et diminution draconienne de sa contribution à notre régime d’assurance. Ne pas bouger de position en six mois, on ne peut pas dire que ça s’appelle de la négociation. »

Pour le président de la FIM–CSN, Kevin Gagnon, il est temps pour André Bélanger d’envoyer de véritables mandats à ses négociateurs afin d’en arriver à un règlement satisfaisant pour les deux parties. « Le syndicat a fait énormément d’ouvertures lors des dernières rencontres de négociation. Il est temps pour Béton Provincial de faire le bout de chemin qui lui revient. »

Nouvellement élue à la présidence du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Liette Ross a tenu à témoigner de la solidarité des syndicats de la région envers les lock-outés de Béton Provincial. « Ce n’est pas vrai que nous allons laisser André Bélanger niveler vers le bas les conditions de travail de tout le secteur du béton au Québec. Nombreux sont les syndicats CSN de la région qui ont été solidaires en contribuant au fonds de grève des lock-outés de Béton Provincial afin qu’ils puissent tenir la minute de plus et obtenir un règlement satisfaisant. »


À propos

Autrefois propriétés de Demix Béton, les usines de Longueuil et de LaSalle ont été rachetées en avril 2024 par Béton Provincial, acteur de premier plan de l’industrie au Québec. Le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle–Longueuil)–CSN représente les 50 chauffeurs, mécaniciens et hommes de cour de ces deux sites.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

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La sous-traitance est la dernière chose dont la STM a besoin https://www.csn.qc.ca/actualites/la-sous-traitance-est-la-derniere-chose-dont-la-stm-a-besoin/ Thu, 12 Jun 2025 13:25:44 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105599 Les 2400 employé-es d’entretien entament la quatrième de neuf jours de grève en continuant de réclamer que la STM retire ses demandes de reculs majeurs dans les conditions de travail. Le Syndicat du transport de Montréal–CSN a répondu favorablement à la demande de médiation, dans l’objectif d’accélérer la négociation.

Alors que la grève continue d’affecter les services aux usagères et aux usagers, la STM refuse d’agir pour dénouer l’impasse. Depuis des semaines, le syndicat réclame qu’elle retire ses demandes pour ouvrir la porte à la sous-traitance et pour créer des horaires atypiques et déplacer les salarié-es dans toutes ses installations comme bon lui semble. Si la rencontre de négociation du 11 juin a permis de confirmer la volonté des parties de faire intervenir un médiateur, elle n’a pas mené à des avancées significatives. Le syndicat reste disponible pour accélérer la cadence de la négociation. Après plus d’un an de négociation, la grève devenait nécessaire face à l’ampleur des reculs exigés par la STM.

« La grève chamboule le quotidien des gens et nous en sommes bien conscients. Si on avait pu l’éviter, on l’aurait fait. Ça fait plus d’un an que l’on négocie. Ça fait des semaines que la STM sait que la meilleure façon d’éviter la grève, c’est qu’elle lâche ses demandes de reculs. Si elle refuse de bouger, elle doit en assumer la responsabilité dans ce conflit. Nous sommes prêts à négocier pour trouver des voies de passage, mais ouvrir toute grande la porte à la sous-traitance, ça n’a pas de sens. Chaque fois que l’on a recours au privé dans nos services publics, on voit la facture gonfler et la qualité des services diminuer. Ce n’est pas la solution pour l’avenir de la STM », lance Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal–CSN.

Il est à noter que la première phase la plus impactante de la grève est terminée. À partir de maintenant, le service sera au ralenti, sans être arrêté, d’ici la fin de la grève. Rappelons que la grève est le moyen de pression ultime pour augmenter la pression sur la STM qui veut sabrer dans les conditions de travail. Dans cette négociation, les employé-es d’entretien proposent des solutions pour améliorer le recrutement à la STM, notamment en freinant le recours à la sous-traitance et à la privatisation, en améliorant la conciliation famille-travail et en implantant des mesures pour attirer et retenir le personnel.

« On dirait que le gouvernement se préoccupe seulement du transport collectif et de celles et ceux qui l’utilisent lors d’une grève. Le reste du temps, il sous-finance le transport en commun et ne pense qu’à des projets polluants et inutiles comme le troisième lien. Si le gouvernement veut faire partie de la solution et aider les parties à s’entendre, il doit bonifier le financement et laisser les travailleuses et les travailleurs exercer leur droit de grève, d’autant plus que le niveau de services essentiels a été entériné par le tribunal », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le gouvernement Legault : irresponsable et sexiste en santé et sécurité du travail https://www.csn.qc.ca/actualites/le-gouvernement-legault-irresponsable-et-sexiste-en-sante-et-securite-du-travail/ Wed, 11 Jun 2025 21:06:13 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105596 Des centaines de travailleuses et de travailleurs du réseau de la santé et de services sociaux se sont rassemblés aujourd’hui devant l’Assemblée nationale afin de protester contre le choix du gouvernement Legault qui, à travers son projet de loi 101, soustrait plusieurs établissements en santé et services sociaux et en éducation à l’application des mécanismes de participation en santé et sécurité du travail.

« Le plus grand employeur de la province, le gouvernement du Québec, refuse de bien protéger ses salarié-es. C’est dangereux et irresponsable », déclare Judith Huot, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). « Nous dénonçons cette attaque frontale envers les travailleuses et les travailleurs de la santé et des services sociaux, dont 80 % sont des femmes. Ce gouvernement fait preuve de mépris en les traitant comme des employé-es de second rang ».

David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN, rappelle que les mécanismes de participation ont pourtant fait leurs preuves dans tous les secteurs d’activités où ils sont implantés. « Cette décision gouvernementale est d’autant plus inacceptable au regard des risques de lésions professionnelles présents dans ces secteurs. Cela fera en sorte qu’une travailleuse de la santé, si elle est exposée à des risques d’infection, de blessure ou de violence, n’aura pas accès aux mêmes mécanismes de prévention qu’une serveuse dans un restaurant. C’est totalement illogique », martèle le vice-président.

En terminant, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, souligne que l’obsession de l’austérité rend aveugle le gouvernement Legault. « Pour des économies de bouts de chandelle, le gouvernement met en danger des centaines de milliers de travailleuses. Cette manie de vouloir couper partout dans le secteur public invisibilise les dangers auxquels ces femmes sont soumises. La CSN continuera de se mobiliser pour renverser cette fâcheuse tendance prise par nos décideurs », conclut Mme Poirier.

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Partout dans le monde, les journalistes et l’accès à l’information sont en danger https://www.csn.qc.ca/actualites/partout-dans-le-monde-les-journalistes-et-lacces-a-linformation-sont-en-danger/ Wed, 11 Jun 2025 18:00:28 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105562 Alors que se terminent à Montréal les instances dirigeantes de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), la plus grande organisation de journalistes au monde, les représentantes et représentants de l’organisation et de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) dénoncent l’hypocrisie du gouvernement fédéral en ce qui a trait à la liberté de presse.

Le ministère de l’Immigration à Ottawa a en effet refusé l’octroi de visas à six journalistes membres du comité exécutif de la FIJ, dont deux vice-présidents. Du jamais vu, selon la FIJ. Ces six journalistes proviennent d’Angola, du Cameroun, du Pérou, de Colombie, du Panama et de Palestine.

Du côté de la FNCC–CSN, on ne décolère pas.

« La FNCC s’oppose à toute ingérence politique entravant le travail journalistique, lequel est un pare-feu essentiel face à la déferlante de désinformation et de mésinformation que nous voyons partout. Hélas, aujourd’hui, le Canada, qui se targue d’être un grand défenseur de la liberté de presse, a failli. En ne délivrant pas les visas nécessaires pour l’entrée au pays de ces journalistes, le gouvernement fédéral les a empêchés d’effectuer leur travail, et ce, sans aucune justification. Et que penser du fait que ces journalistes sont tous issus soit d’Afrique, soit d’Amérique latine ou, encore plus interpellant, de Palestine ? Le ministère de l’Immigration doit se justifier », martèle Annick Charette, présidente de la FNCC–CSN.

La situation à Gaza est catastrophique, tant sur le plan sanitaire qu’humanitaire, et les journalistes gazaouis en paient le prix fort.

« Au moins 170 journalistes palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre 2023. C’est un massacre sans précédent pour la profession. Nous appelons à une mobilisation mondiale des journalistes et de leurs organisations pour condamner ce qui se passe en ce moment à Gaza et en Palestine, pour couvrir ce sujet autant que possible dans les médias et pour soutenir nos membres sur place », déclare Anthony Bellanger, secrétaire général de la FIJ.

Dominique Pradalié, présidente de la FIJ, rappelle que le travail journalistique est de plus en plus dangereux et qu’à l’échelle internationale, il n’existe aucune protection spéciale pour les journalistes.

« Jamais autant de journalistes n’ont été assassinés dans le monde, spécialement à Gaza. En toute impunité, les commanditaires de ces crimes veulent les empêcher de témoigner des réalités de leur pays. Il est plus qu’urgent d’adopter une convention internationale contraignante pour leur protection. Depuis trop longtemps, les engagements des États restent symboliques alors que nos consœurs et confrères continuent de tomber sous les balles, d’être emprisonnés, menacés en ligne ou hors ligne ou bien réduits au silence. Protéger les journalistes, c’est protéger le droit de chacune et chacun à l’information, c’est protéger le droit du public de savoir », martèle Mme Pradalié.

Pour Jon Schleuss, président de The NewsGuild–CWA, le plus grand syndicat de journalistes en Amérique du Nord, il est important que les journalistes du monde entier fassent front commun à un moment où les gouvernements, incluant l’administration Trump, attaquent les journalistes et sapent la liberté de la presse. « Aux États-Unis, l’administration Trump a œuvré contre les libertés fondatrices de notre pays, qui protègent une presse libre dans la Constitution américaine. L’administration a poursuivi des organismes de presse, attaqué des journalistes couvrant le gouvernement, utilisé ses pouvoirs pour enquêter sur des diffuseurs publics et privés et répandre des informations erronées afin de changer les politiques gouvernementales. Cette administration a également pris des mesures pour mettre fin à la diffusion de Radio Free Asia, Voice of America et d’autres médias internationaux soutenus par le peuple états-unien depuis des décennies. L’information est un bien public et les journalistes sont les travailleurs qui la fournissent. Nous devons les protéger pour protéger nos démocraties », termine-t-il.

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Des gains majeurs pour les employé-es de la production de Keurig https://www.csn.qc.ca/actualites/des-gains-majeurs-pour-les-employe-es-de-la-production-de-keurig/ Wed, 11 Jun 2025 14:05:52 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105559 Les quelque 400 travailleuses et travailleurs de la production de Keurig à Montréal ont voté à 80 % en faveur de l’entente de principe, qui leur permettra de bonifier leurs conditions de travail et leurs salaires.

C’est après avoir mené une grève du 15 au 17 mai que les salarié-es ont réussi à faire avancer la négociation, ce qui a conduit à une entente de principe, le 25 mai dernier. Cette négociation visait la signature de leur première convention collective CSN. Le nouveau contrat de travail inclut des gains majeurs, notamment :

  • Une augmentation salariale de 21 % sur quatre ans, dont 15,5 % pour les deux premières années, ce qui équivaut à une hausse de plus de 4 $ l’heure à la signature de la convention collective ;
  • Une réécriture complète de la convention incluant de nombreuses améliorations dans les conditions de travail, notamment :
    • Une banque d’heures pour le temps supplémentaire ;
    • Une bonification de la formation ;
    • L’ajout d’un congé mobile pour les salarié-es de 10 ans et plus d’ancienneté ;
    • Des améliorations sur la santé-sécurité au travail ;
    • Une bonification des mesures de libération syndicale.

« C’est grâce à la mobilisation des 400 travailleurs et travailleuses de la production de Keurig que nous avons réussi à obtenir notre première convention collective CSN. Notre détermination nous a permis d’améliorer nos conditions d’emploi et de forcer Keurig à partager ses profits avec nous », explique Abdeslam Ait Brahim, secrétaire – trésorier du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Keurig–CSN.

« Les syndiqué-es ont fait face à un géant comme Keurig et ils ont réussi à arracher de nombreux gains. C’est une belle leçon de solidarité. Quand on se tient debout, on réussit à rendre meilleur son quotidien au travail », poursuit Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN.

« Les salarié-es ont de quoi être fiers ! Leur mobilisation a fait la différence et ils n’ont pas hésité à faire la grève pour que l’employeur reconnaisse enfin leurs efforts. Cela nous rappelle à quel point la grève reste un moyen nécessaire pour obtenir de meilleures conditions », ajoute Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Keurig a rencontré des employé-es qui ont fait le choix de joindre la CSN pour se battre vers de meilleures conditions de travail. Leur nouvelle convention prouve que c’est lorsque les salarié-es s’organisent qu’ils peuvent convaincre les employeurs de les écouter », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le syndicat de l’entretien fera le point avec ses membres samedi matin https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-de-lentretien-fera-le-point-avec-ses-membres-samedi-matin/ Wed, 11 Jun 2025 13:35:53 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105557 Les deux prochaines journées de négociation, jeudi et vendredi, auront une importance capitale pour la suite des choses, déclare le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN. « Nous avons convoqué nos membres en assemblée générale samedi matin. » indique le président du syndicat, Nicolas Louazel. « Soit nous présenterons des avancées significatives à la table, soit nous irons chercher un mandat de grève générale illimitée. »

« Ça fait trop longtemps que ça niaise. Là il faut que la partie patronale arrête de rêver et de penser remettre toute la convention collective sur la planche à dessin, c’est le temps de ranger les crayons de couleur pour se concentrer sur la tâche et de travailler fort pour en arriver à un règlement satisfaisant pour les deux parties. » ajoute le syndicaliste. Rappelons que si le syndicat a bien évidemment des enjeux, c’est la partie patronale qui est en demande dans ce dossier et qui fait trainer les choses en longueur.

« On le voit un peu partout dans la province, notamment à Montréal, la situation est extrêmement difficile et tendue dans le transport en commun, » ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), « les administrations doivent impérativement retirer leurs demandes de reculs, ce n’est pas vrai que l’on va régler les problèmes des sociétés de transport sur le dos des salarié-es ». La FEESP–CSN croit en l’avenir et au développement du transport en commun et c’est pourquoi elle déploie des ressources considérables pour que les négociations avancent et que les parties trouvent un terrain d’entente.

« Au conseil central, on est pro-transport en commun, mais on est surtout pro-travailleurs et pro-travailleuses, » explique Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN), « c’est pourquoi nous allons soutenir jusqu’au bout les employé-es dans leur bataille pour améliorer leurs conditions de travail. » La présidente estime que les commentateurs qui critiquent le syndicat se trompent de cible. « Concrètement, à Québec, ce sont les syndicats qui sont les principaux remparts contre la dégradation du service à la population en se battant pour leurs conditions de travail. C’est la qualité du service qu’ils défendent et ce sont pas mal les seuls à le faire. »

Rappelons que la convention collective des salarié-es d’entretien du RTC est échue depuis le 27 septembre 2024. Afin de ne pas nuire à la négociation, le syndicat n’émettra pas de commentaires supplémentaires dans l’immédiat.

À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC, CSN inc.–CSN représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.

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Le personnel de l’aide juridique retourne en grève ce matin https://www.csn.qc.ca/actualites/le-personnel-de-laide-juridique-retourne-en-greve-ce-matin/ Wed, 11 Jun 2025 11:03:39 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105554 Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique affilié à la CSN a décidé de déclencher la grève une seconde fois pour faire comprendre à l’employeur qu’il tient à ses demandes sectorielles et de rémunération.

« Notre vis-à-vis doit comprendre que dans une négociation, nous sommes deux. Il ne peut pas simplement dire non à nos demandes sectorielles. Ce n’est pas négocier, ça ! Nous lui avons clairement démontré notre volonté de régler, c’est à son tour de nous offrir les améliorations souhaitées à nos conditions de travail », affirme la présidente du Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique, Josée Désilets.

Les salarié-es réclament, entre autres, une clause d’IPC dans leur convention collective comme elle a été offerte au secteur public, une prime pour les formatrices et formateurs et une prime pour l’usage d’une langue seconde. Des demandes sectorielles sont également sur la table : stationnement gratuit dans toutes les régions et une prime d’éloignement pour la Côte-Nord.

« L’employeur ne peut continuer ainsi et tenir pour acquis ses employé-es qui souhaitent juste améliorer leur sort. Il doit prendre acte de leurs besoins et y répondre positivement », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Ce retour à la grève ce matin devrait faire comprendre à la partie patronale que les salarié-es sont déterminés comme jamais à obtenir des améliorations à leurs conditions de travail. L’employeur devrait être sensible aux demandes légitimes du personnel qui fait fonctionner l’aide juridique au quotidien », conclut la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleurs et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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